Cinquième festival Cimatics, du 22 au 24/11, lives A/V esprit clubbing et performances, au Beursschouwburg,, Ortsstraat 20-28, à Bruxelles.
Quayola présentera à Cimatics son dernier projet audiovisuel, « Path To Abstraction ». © DR
< 22'11'07 >
A Bruxelles, Cimatics rafraîchit le VJing
La cinquième édition du festival Cimatics, du 22 au 24 novembre à Bruxelles, offre une bonne occasion de faire le point sur cette affaire de VJing et plus généralement de live audiovisuel. Plus les esprits s’échauffent sur ces disciplines cousines, plus le règne du VJ lambda manipulant ses fractales s’étend. Pourtant le VJing contemporain a beaucoup de mal à développer une esthétique propre, nourrie d’autres arts visuels. Les seules émanations intéressantes se localisent dans des manifestations dédiées, à l’instar du Mapping Festival (en dehors des mastodontes Transmediale et Sonar, qui ont saisi depuis belle lurette l’intérêt de faire danser les yeux et les jambes). On peut donc parler de fracture du VJing. Poptronics prend aujourd’hui le Thalys pour Bruxelles direction le Beursschouwburg, (à vos souhaits), pour l’alléchante programmation, souvent inédite, d’un Cimatics sur quatre jours de lives A/V mixant esprit clubbing et performances. La clique d’architectes/artistes LAbAU fera joujou avec les façades de l’immeuble Dexia à grands coups de lumens, pour la performance « Who’s afraid of Red, Green and Blue ». LAb[au], un amuse-gueule spectaculaire : Au cœur du festival, vendredi soir, « Path To Abstraction », prestation très attendue de Quayola (surtout connu pour ses collaborations avec onedotzero et Warp Records). On est ici au cœur de la proposition de Cimatics, l’artiste italo-anglais travaillant dans le même mouvement une électro assez souple et des visuels orientés motion graphic design. Le samedi, énorme soirée, avec la version live de « Synken », projet collaboratif des Berlinois Transforma et de l’Américain Chris Douglas (O.S.T). Originellement publié en DVD (Shitkatapult), « Synken » est un trip très organique et dark, comme du Lynch sous acide sur fond de techno déconstruite. Epileptiques et amateurs de lounge s’abstenir ! Extrait du DVD « Synken » : Place ensuite à la nouvelle star japonaise, qui pourrait bien détrôner un jour Ryoji Ikeda : Ryoichi Kurokawa joue sur deux tableaux ses propres images aux lignes graphiques très épurées telles des méduses numériques, sur sa musique savamment pulsée, fondée sur l’irrégularité et l’abstraction. Parmi les performances inédites et conférences, il faut jetter un œil à la proposition « post-rock » de aMute, acoquiné au compositeur et violoncelliste Jean-Paul Dessy et à l’imagier toujours très torturé et charnel du vidéaste Régis Cotentin (qui se produit souvent live avec Fennesz et Scanner). La grève oui, mais pas pour le Thalys ! Un extrait du live audiovisuel de Ryochi Kurokawa l’an passé lors de Cimatics :
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commentaires
écrit le < 23'11'07 > par <
info ZnY franck-ancel.com
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Merci de ne pas oublier Station Rose présent également à Brussels hier soir 22 nov. STR est présent depuis 1988, coming soon 20 years, sur le réseau depuis the "Well Well Well" mais aussi pour les 15 ans d’Ars Electronica en passant par la première grande Transmediale de 1997... Un peu de mémoire historique for open future !
écrit le < 23'11'08 > par <
vincent.lk 4yu vjaypuelamort.com
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le vjing c’est complètement ringard. visuellement c’est la porte ouverte aux complaisances graphiques et faussement profondes. et puis le public est tjrs assis à zieuter et à se taper les petit confort mental du prout jay. et à participer un jour, quand la feignasse dépassera les trois petits algoritmes de son petit soft de bras cassé. point barre.
Ryoichi Kurokawa, le naturaliste numérique
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