Birdy Nam Nam ce soir au Social Club, billets en vente sur place à partir de 22h, 15€, DJ-set à partir de 23h, 142 rue Montmartre, Paris 2e. Puis en tournée dans toute la France : le 6/02 à Lille (L’Aéronef), le 7/02 à Lyon (Transbordeur), les 13 et 14/02 à Strasbourg (la Laiterie), le 19/02 à Montbéliard, etc. jusqu’aux 6 et 7/05 à l’Olympia à Paris.
Album : « Manual for successfull rioting » (Jive/Epic), sorti le 12/01.
Avec leur mue, on leur promet la lune. Après trois années denses en concerts, les quatre as des platines Birdy Nam Nam sont de retour avec un deuxième album dont on parle beaucoup, pas vraiment où pouvaient les attendre leurs fans les plus radicaux. Ce soir au Social Club, en entame d’une longue tournée qui passera par l’Olympia en mai, ils fêtent leur nouvelle vie moins hip-hop et beaucoup plus électronique, avec un DJ-set.
En 2005, Pone (DJ des Svinkels), Crazy B (ancien d’Alliance Ethnik), DJ Need et Little Mike avaient marqué les esprits avec « Birdy Nam Nam », album d’électro hip-hop entièrement conçu à l’ancienne : des vinyles, des platines, et rien d’autre. Pas la trace du moindre instrument, encore moins d’un sampler, Cet exercice de style, longtemps mûri et rodé dans des compétitions de DJ’s où le quatuor a décroché un titre de champion du monde (oui, il existe des championnats du monde du genre !), leur vaut un joli succès (30.000 ventes au dernier pointage) et une belle réputation scénique. Birdy Nam Nam commence à faire parler de lui et décroche même un tube avec « Abbesses ».
Birdy Nam Nam - « Abbesses », 2005 :
Trois ans plus tard, après un transfert sur une major (Sony-BMG), Birdy Nam Nam a choisi de renverser sa formule : finie la pure virtuosité turntablist, vive le dancefloor (Justice et Ed Banger sont passés par là). Rien de surprenant après tout pour un collectif qui a trouvé son nom dans « The Party », le film de Peter Sellers. Depuis plusieurs mois, leurs concerts annonçaient cette évolution, pas franchement originale, mais très efficace si l’on en juge l’ambiance surchauffée de leurs prestations. Produit par le Rémois qui monte Yuksek, « Manual for successful rioting », disponible depuis quelques jours, ne crache plus sur les machines et invite même le duo emblématique de la scène électro qui tape (Justice, donc...) à produire un morceau. Forcément, l’album est moins surprenant que son prédécesseur, parfois plus lourd, souvent moins haut en couleurs. Mais tellement dans le son du moment que de partout, on leur promet l’explosion. Bref, Birdy Nam Nam concourt au titre de Justice 2009... la « street credibility » en plus.
Birdy Nam Nam - « Manual For Successful Rioting », 2009
