Le 10/12 à 20 h, Anne-James Chaton (France), le 14/01 à 20 h, MTAA (New-York), le 28/01 à 20 h, Helen Varley Jamieson (Australie).
« Die Die Die Beauty », performance en réseau d’Igor Stromajer (Slovénie), dans le cadre de « Breaking Solitude », inscription en ligne sur le site de Panoplie (limité à 30 personnes), le 26/11 à 20 h.
Le 10/12 à 20 h, Anne-James Chaton (France), le 14/01 à 20 h, MTAA (New-York), le 28/01 à 20 h, Helen Varley Jamieson (Australie).
Igor Stromajer, pionnier du net-art, performe sur l’idée de la beauté du vide absolu... Et puis on en discute au salon qui brise la solitude. © DR
< 26'11'07 >
« Breaking Solitude », dernier salon (du Net) où l’on cause
Etre humain sur le réseau, comment est-ce possible ? Seul face à l’écran, chacun peut toujours communiquer avec la terre entière, la solitude électronique existe. Un salon arty avec performances à la clé, comme à la maison, convivial, cosy, et qu’on ne peut agrandir à volonté, qui ne peut accueillir qu’une trentaine de personnes à chaque rendez-vous, faute de « place » (fût-elle virtuelle), c’est l’idée de « Breaking Solitude », une manifestation conçue par Annie Abrahams, net-artiste de la première heure (mais pas seulement) soucieuse de préserver l’être humain dans la communication interconnectée mondiale. Le principe est simple : un rendez-vous, une performance et un salon de discussion, le tout en ligne. Invité de ce 26 novembre à 20 h (heure de Paris) : Igor Stromajer, incontournable artiste slovène de la scène des nouveaux médias, avec « Die Die Die Beauty », tentative de briser la solitude en ligne. Via la plate-forme mise en place par le collectif Panoplie, Stromajer invite à entrer dans l’espace théorique du zéro absolu : « Le vide parfait, avec une pression de zéro absolu, est un concept philosophique et artistique qui jamais n’a été observé dans aucune pratique ». Accrochez-vous à vos neurones, Igor Stromajer entend mesurer la beauté d’un vide « par rapport à la façon dont elle approche étroitement un vide zéro absolu parfait »… Isolé devant son écran, oui, mais heureusement pas seul pour décortiquer les questions métaphysiques post-performance. Ensemble, le groupe de 30 personnes (préinscrites) dans le salon/chat mis en place sur le serveur de Panoplie échange et discute des interventions artistiques pendant une vingtaine de minutes, comme on discute après un spectacle de ses impressions autour d’un verre. L’art contemporain ne nous a-t-il pas appris que les interactions et les émotions partagées autour des œuvres sont aussi importantes (voire plus) que l’œuvre elle-même ? En 1963, par exemple, Daniel Spoerri, artiste nouveau réaliste, convertissait la Galerie J en restaurant après avoir invité les spectateurs à dîner et avoir soigneusement collé tous les restes, pour inaugurer une exposition de « tableaux pièges ». Echange, partage, émotions, des thèmes chers à Annie Abrahams et qui traversent toute son œuvre. Imaginé en 2006, « Breaking Solitude » a déjà une saison dans le rétro (huit rendez-vous archivés sur le site de Panoplie). La saison 2 s’annonce plus internationale : sont déjà passés au salon Florian Fernandez, Aya Karpinska et ce soir donc, Igor Stromajer ; leur succèderont le poète sonore Anne-James Chaton, qui a prévu de bousculer ses propres habitudes de lecture en proposant un « autoportrait au buste de bronze », puis Mike Sarff et Tim Whidden (alias M. River et T. Whid), un duo d’artistes-entreprenautes sous collectif MTAA et enfin, l’artiste australienne Helen Varley Jamieson, sévissant dans le groupe Avatar Body Collision.
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commentaire
écrit le < 23'01'08 > par <
fabienne.rallu 74a laposte.net
>
bonjour à tous
Métavers, tout doit disparaître (et Hubs aussi)
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