Electro ou rock hybridé electro, le son 007 retrouve massivement claviers et beats. Dernier venu dans l’arène, le duo de DJ allemands Digitalism, soit les Hambourgeois Jens Moelle et Ismail Tuefekci. Repérés par le label parisien Kitsuné, ils déboulent avec un premier album très attendu, « Idealism ». Sorti lundi 11 juin, il arrive après leurs singles tueurs, « Idealistic » et « Zdarlight », et quelques remix de stars (Daft Punk, Depeche Mode, The White Stripes) qui les ont fait connaître.
Hédoniste en diable, techno-pop de saison, leur « Pogo » avant-coureur, sorti fin mai, atteint sa cible extatique et donne une irrépressible envie de lever les mains en l’air en hurlant.
Illustré par un tourbillon vidéo signé de l’Australien Daniel Askill, cinéaste expérimental (« We Have Decided Not To Die », 2003) et clippeur (Unkle, Placebo), « Pogo » risque de hanter nos nuits estivales.
Digitalism défendra ses couleurs (vives) en live le 15 juin au Sonar de Barcelone, et le 30 juin aux Eurockéennes de Belfort, le 3 août à l’Astropolis de Brest et au Festival Pantiero à Cannes le 18.

matthieu recarte