Frédéric Magazine II, édité par Arts factory / F.L.T.M.S.T.P.C. / les éditions du 57, 120 pages, 20 €, 11 /11, de 16h à 20h, galerie Chappe, 4 rue André Barsacq, Paris 18ème, en clôture de l’exposition Blossom 3.
Les cinq créateurs de Frédéric Magazine, le graphzine, publient leur deuxième opus, et le font savoir du haut de la Butte Montmartre ce 11 Novembre. © DR
< 11'11'07 >
Frédéric Magazine, le livre des faux Fred qui font de vrais dessins
Nous sommes tous des Frédéric. Pour clôturer l’exposition Blossom3 à la galerie Chappe, quoi de plus logique que de fêter la sortie de Frédéric Magazine en ce 11 Novembre (férié et dimanche, double punition) avec « vin blanc, chamallows et chips deluxe » ? Pour son deuxième volume, Frédéric Magazine réunit les regards singuliers des cinq dessinateurs fondateurs du collectif du même nom. Depuis 2004, près d’une centaine de Frédéric ont contribué à cette forme de graphisme contemporain (pour qu’on s’y retrouve, le patronyme de l’auteur est toujours accolé au Frédéric générique) selon Stéphane Prigent (devenu Frédéric Prigent). A la base, une bande de cinq dessinateurs et jeunes artistes, Isabelle Boinot, Emmanuelle Pidoux et Stéphane Prigent, mais aussi Messieurs Fleury et Poncelet (tous les deux des Frédéric), s’échangent leurs réalisations sur un Yahoo ! Groupe, lequel mue en site internet, puis, en 2006, en livre réunissant une vingtaine d’auteurs. Du dessin et rien que du dessin, souvent au feutre et au Bic, la plupart du temps sur des supports cheap. Le deuxième volume est recentré autour des cinq fondateurs, qui publient chacun un livret broché réuni dans un même ouvrage. Fondatrices de Blossom, des expos éphémères de graphisme, design et musique, Cécile D et Anne-Claire Bée, qui ont pour principe de « faire ce qui (les) branche », ont invité Hector de la Vallée et ses dessins corrosifs, repéré sur le Net. « D’accord à une condition », répond le « jeune » auteur (100 ans sur son Myspace), qui dessine au trait noir et blanc avec trois mots de légende absurde le plus souvent : qu’il expose avec Frédéric Fleury et Stéphane Prigent (Frédéric Magazine), Kikifruit (publié dans le premier Frédéric Magazine) et Matt Lock (Américain du Massachussets). Comme quoi, la génération digitale aime encore le trait, et sait jouer du réseau.
L’icône Susan Kare
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