High Llamas en concert à Paris le 16/11 à 20h30 au Point éphémère, 200 quai de Valmy, Paris 10e, le 17/11 dans le cadre de NOVART No Beach Today à Bordeaux
et le 18/11 à Toulouse au Mandala.
Nouvel Album : « Can Cladders » (Drag City).
The High Llamas et son leader Sean O’Hagan en concert à Paris, Bordeaux et Toulouse. © Steve Double
< 16'11'07 >
High Llamas révise ses classiques pop sur scène
Tout a commencé en 1992 (en pleine déferlante grunge !) par « Apricots », classique pop instantané figurant sur « Santa Barbara », le premier album des High Llamas, hit indie finement ciselé, refrain shalala et parties de guitares tricotées sur mesure. « Santa Barbara » était le véhicule de toutes les aspirations musicales d’un groupe érudit (son leader Sean O’Hagan a choisi pour nom High Llamas en hommage aux Monkeys), fondé sur les cendres encore chaudes des secoués Microdisney. La Californie demeure pour bon nombre de groupes d’outre-Manche (The Thrills en tête) l’Eldorado pop, Byrds et Beach Boys en tête. Sean O’Hagan s’en est fait le chantre, au point de devenir l’un des plus notoires exégètes des Beach Boys (il a d’ailleurs rédigé les notes de pochettes du coffret mythique « Pet Sounds », initialement publié en 1967). On aurait pu craindre que O’Hagan se contente de ce rôle d’affable instituteur pop bardé de références. Loin de dupliquer le Nombre d’Or pour en tirer les dividendes, il a plutôt heureusement multiplié les parentèles musicales (bossa nova, be-bop, B.O.) et les collaborations, comme Stereolab qui lui apporte une touche péri-électronique (rayon vintage). On conseillera l’album « Hawai » (1996), bijou oublié de pop languide et ensoleillée et le dernier album, « Can Cladders », retour en grâce de ces pleins et déliés gracieux mais jamais mignards qu’on a toujours adoré chez les High Llamas.
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