Polysics en concert le 26/02 à Paris au Nouveau Casino, 109, rue Oberkampf, Paris 11e, le 27/02 à Orléans (Astrolabe), le 28/02 à Besançon (Le Cylindre), le 29/02 à Mulhouse (Noumatrouff), le 01/03 à Dijon (La Vapeur), le 02/03 à Agen (Florida), le 03/03 à Nantes (Olympic).
Les quatre zébulons de Polysics et leur look cartoon futuriste. © DR
< 26'02'08 >
L’essoreuse punk à ressorts de Polysics
La veine cartoon punk électrisante et réjouissante de Polysics met la France à l’heure de la furia japonaise, ce soir à Paris, au Nouveau Casino, avant une tournée d’une semaine. Formé en 1997 autour du chanteur guitariste Hiroyuki Hayashi, Polysics (de « Korg Polysix », le premier synthé de Hayashi) est lesté d’une solide et néanmoins frénétique réputation sur scène. Définissant eux-mêmes leur musique comme du « pogo punk technicolore », les quatre membres du groupe (deux garçons, deux filles) alignent les vignettes hardcore-pop-new-wave-électro-punk-synthétique sur fond de guitares nerveuses, de synthés radioactifs et de yaourt anglo-japonais. « I can’t get me no... satis... faction ! ». « Cette chanson a changé ma vie », dit Hayashi. Pas la version des Stones, mais celle épileptique de Devo, obsession littérale de Polysics, et seule influence revendiquée sur leur site. Une référence récurrente, à laquelle on ajoutera celles, croisées, de Talking Heads, Kajagoogoo et Kraftwerk. Furibonds, furibards, pois sauteurs débarqués de Star Treck en combinaison de chantier orange (à essorer après le concert) et lunettes-écrans noires, entre aliens futuristes et biomens (force orange) de la planète manga, les quatre Polysics sont du genre hyperactifs sur scène : moulinets de guitares, sauts survoltés, chorégraphie atomisée, invectives très second degré au public... leur énergie communicative avait fait forte impression (et pas que chez poptronics !) à Villette Sonique en juin 2007. A coups de violentes déflagrations sonores, le groupe avait transformé d’honnêtes pique-niqueurs du dimanche en démons du pogo. Nisennenmondai, autre groupe japonais, est également en tournée cette semaine en France. Le trio féminin donne dans un registre plus noise expérimental, à vérifier ce mardi (26/02) à Paris aux Instants Chavirés, ou en double affiche jap-pop le 27/02 à Orléans. Polysics - « Electric Surfin Go Go »extrait de l’album « Polysics or Die !!!! Vista » : Extrait du concert à Villette Sonique en juin 2007 :
Alan « Suicide » Vega rejoint ses fantômes
L’émoi EMA Sonic Protest 2023, du bruit et des fureteurs Clermont 2020, le court du jour 4 : « Acid Rain », un rêve de rave L’onde Bowie Les stratégies obliques de Venetian Snares La Roux rallume la mèche synthé-pop |