Ouverture de la Place forte le 25/2 à 18h, 8, passage des Gravilliers, Paris 3ème, reseau@laplaceforte.org, tél. : 01.42.71.20.31.

« LES FORCES », artiste : Vincent Elka Lokiss, du 25/02 au 20/03, SET #2, le 25/02, SET #01 : le 06/03, mixage final #0 le 13/03 et finissage le 20/03 à 18h. Les œuvres sont changées à chaque SET et mixées lors du MIX final. Une fresque sera peinte tout au long de la durée de l’exposition.
Exposition ouverte du mardi au dimanche de 17h à 21h.

A venir : « JE SUIS BONNE », exposition collective, du 25/3 au 24/04, curatrice Ami Weickanne, en partenariat avec La Bellevilloise. SET #01 : Mass Corp. le 25/03, SET #02 : Babou & Veuch, le 1/04, SET #03 : Le Quartier général & Laine, le 08/04, SET #04 : Popay & Native, le 17/04 à 18h.
Exposition ouverte du mardi au samedi de 16h à 20h.
Au 8 passage des Gravilliers, en plein centre du Paris historique, vont se confronter à partir de jeudi 25 février, différentes façons et conceptions de l’art du moment. © VLK
< 22'02'10 >
La Place forte, l’appel de Vincent Elka Lokiss

Attention spécial copinage : Lokiss, aka Vincent Elka, artiste comme on les aime chez poptronics, ouvre un lieu, un espace au cœur de Paris où pourraient bien advenir deux ou trois expérimentations, trois ou quatre carambolages de styles et genres éclectiques, quatre ou cinq aventures d’un goût pour l’art ancré dans le réel, et beaucoup plus si affinités. Poptronics soutient l’ambition et ouvre ses colonnes à « l’appel à la foule et aux auteurs » qu’il nous a envoyé. Entendez-vous dans les campagnes la parole forte d’une Place qui le sera très bientôt ? La Place forte est presque née, vive la Place forte.

Appel à la foule et aux auteurs, par Vincent Elka Lokiss

« Place-toi en situation de réception et tu deviendras une Place forte. Ouvre-toi à la turbulence extérieure et tu deviendras une Place forte. Deviens un vecteur d’interaction / défais l’information / déplace les normales / construis une réalité qui t’est propre et tu deviendras un étage de la Place forte. Décongestionne. Respire. Puis questionne la hiérarchie en commençant par la frontière qui te sépare de l’œuvre d’art. Et il sera urgent pour toi en tant qu’artiste ou en tant que spectateur d’assiéger la Place forte. De l’augmenter. De t’y soustraire. De la détruire puis d’en refonder les limites.

« Ce n’est pas de médiation dont on a besoin, c’est de participation directe. Ici on ne crée que si on agit. Que si on veut intuitivement se confronter au global. Alors deviens moi et je deviendrai toi.

Car il n’y a que le réel qui intéresse ici. Irréel profond brutal dangereux différent inhumain animal cannibale amoureux déplacé amoral ignare sexuel savant inné énergique lumineux beau anonyme, ’etc’. Surtout ’etc’. Ton réel en etc. Et en grandes largeurs.

« La Place forte veut réintroduire du désir, du vacarme, de l’échange, de la confrontation dans le cube blanc et enfin déréguler les chapelles hygiéniques et labélisantes. Créer un lieu ouvert sur le monde (du genre et du slogan), hybride (de tout média) et réellement interactif.

« Les artistes suivront-ils ? Le public français est-il prêt ? Êtes vous prêts à vous confronter ?

« Voici l’intention qui fonde la programmation de la Place forte qui se construit et se déconstruira comme un fil d’actualité insatiable. Comme un flux dont artistes résidents et spectateurs volontaires forment l’identité multiple. Comme une théorie que vous allez extrapoler immédiatement.

« La Place forte s’est d’abord construite physiquement. Au 8 passage des Gravilliers à Paris 3ème. La rénovation du lieu de création a donné lieu à une nouvelle conception des activités qui l’animeront. Son espace s’est dessiné et développé. La façade s’est renforcée. Puis la question de l’ouverture réelle s’est enfin posée naturellement.
« Elle se fera ce jeudi 25 février dans une esquisse rapide mais volontaire. VLK ouvre.
« J’ai initié personnellement le projet il y a 10 mois. J’ai créé le questionnaire en ligne et implanté le lieu virtuel. J’ai rénové en grande partie le lieu pendant 10 semaines. Alors. Après en avoir dégrossi l’espace, je vais initialiser le champ de vision. Je vais amorcer la citadelle. C’est de ma responsabilité.
« Mon état des lieux ne ressemble en rien à celui des artistes qui suivront et qui créeront sur place et sur une durée plus étendue une œuvre originale. Qui prendront possession du lieu et laisseront intervenir ’l’autre’.
« Le comédien, l’écrivain, le spectateur, le chercheur, le passant, le cinéaste, le peintre, l’ouvreuse…
« Qui se laisseront pénétrer par le ’contexte’.
« Là j’accorde l’instrument. J’ajuste ’LES FORCES’.

« Ma vue n’est pas votre vue propre. Votre interprétation présente. Votre implication future. C’est obligé, c’est nécessaire.
Je me jette, je renouvelle une fois le contenu entier de l’exposition dans l’intervalle court de la performance puis je mélange les deux propositions. Trois ouvertures finalement. Un échauffement, des premiers étirements. Et je cours et ne définis ni aucun but ni aucune limite. Rien au fond. C’est aussi de ma responsabilité.

« Tu dois critiquer, fais. Tu dois aimer, fais mieux. Car la Place forte ouvre. Très vite.
« Et tu pourras tout changer ensuite. Sinon on te fera sortir. »

vlk 

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< 2 > commentaires
écrit le < 23'02'10 >
mais ferme-la un peu !
écrit le < 27'02'10 > par < vincent itC emosmos.com >
seulement si tu l’ouvres. et grand encore. que j’y glisse deux trois éléments.