« My India », Sonia Khurana, Pushpamala N., Tejal Shah, le 21/04 à 18H30, Centre Pompidou, dans le cadre du cycle « Vidéo et après », Cinéma 2, niveau -1, 4, place Georges Pompidou, Paris 4e (6€/4€).
Pushpamala N. revisite les codes photographiques autour de l’imagerie indienne traditionnelle. © DR
< 21'04'08 >
La femme est l’avenir de l’Inde
L’Inde sans les clichés, c’est la promesse avancée par le Centre Pompidou, qui, dans le cadre du cycle « Vidéo et après », présente ce lundi 21/04 le travail en cours de trois artistes originaires du sous-continent, trois femmes qui « opposent une forme de résistance critique » aux secousses qui traversent l’Inde actuelle. Sonia Khurana, vidéaste et performeuse, Pushpamala N., photographe et vidéaste, et Tejal Shah, dont les installations vidéo
explorent les questions de genre. Autant dire, trois regards à contre-courant des bribes bollywoodiennes qui servent de référence occidentale à la culutre indienne. Sonia Khurana, née en 1968, dans l’une de ses vidéos-performances intitulée « Bird », toute nue, fait l’oiseau. Présentée à Paris l’été dernier à la galerie Jousse, cette mise en scène où on la voyait tantôt sur un socle, essayant de se tenir sur la pointe des pieds, tantôt se ramasser par terre pour encore et encore recommencer, donnaient le ton : à la fois très drôle, très osé, merveilleux et dérisoire. Sonia Khurana n’incarne aucune image attendue de la femme indienne, pas plus que Pushpamala N., quand elle détourne, dans sa série photographique « Native Women of South India :
Manners & Customs », l’imagerie ethnographique de la fin du XIXe siècle. Dans « Paris Autumn », la même Pushpamala N., née en 1956, propose un diaporama aux allures de Da Vinci Code, opérant un renversement du colonialisme, enquêtant à la faveur d’un séjour à Paris sur les traces de Gabrielle d’Estrées. Montrée à Paris en 2006, cette fiction gothique est actuellement exposée à New Dehli. Quant à Tejal Shah, la plus jeune des trois (elle est née en 1979), poptronics en profitera pour découvrir son travail qui ne laisse d’exciter la curiosité : dans son installation « What are you ? », elle s’intéresse à une caste transgenre remontant au XIIe siècle, les hijra, la plupart du temps stigmatisés mais qui sont parfois appelés à jouer un rôle dans les cérémonies de mariage hindou.
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