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< 18'08'09 >
« Téléchargez-moi » : 86 artistes contre la loi Création et Internet
(Pop’archive).
C’est peu de dire que cela faisait longtemps qu’on atttendait une telle initiative. A force d’attendre, ça donne des idées... C’est ainsi que poptronics est allé au charbon cet été, au côté d’autres « artisans » du réseau réunis au sein d’Internet mon amour (qui s’occupe avant tout d’organiser des débats autour des questions les plus brûlantes du Net, au Centre Pompidou), pour fédérer une prise de parole des auteurs, des artistes, des compositeurs, des architectes qui utilisent quotidiennement l’Internet et refusent d’être instrumentalisés par le gouvernement dans sa lutte contre le téléchargement illégal. Et pour la première fois, une certaine « scène » du Net s’unit pour dire non au projet de loi « Création et Internet », présenté en juin et que le Parlement est supposé adopter cet automne. Une unité jamais vue, même en ligne, entre des artistes de milieux et de pratiques fort différents : certains émargent dans les centres d’art contemporain et les expositions internationales, à l’instar de Mathieu Briand, Claude Closky ou Alexandre Perigot, d’autres sont plutôt repérés en dehors des institutions comme Invader (il organise des invasions de villes à l’aide de mosaïques figurant les envahisseurs du jeu d’antan) ou M. Chat, figure de l’art urbain. Ce texte rapproche également des créateurs travaillant avec l’outil Internet, comme Agnès de Cayeux (qui ouvre fin septembre le projet x-réseau au Théâtre Paris-Villette) ou Grégory Chatonsky, des artistes qui travaillent le son, à l’instar de Jérôme Joy (et son labo Locus Sonus) ou du collectif Mu (qui ne se désintéresse pas des questions françaises malgré son périple au long cours sur Rhin et Danube). D’autres travaillent les formes graphiques, comme le directeur artistique de poptronics, Christophe jacquet dit Toffe ou le designer Etienne Mineur, on retrouve aussi ceux qui s’intéressent au spectacle vivant, comme le metteur en scène Philippe Quesne, très repéré depuis son succès public et critique cet été à Avignon (« La mélancolie des dragons ») ou encore Adrien Mondot (et son jonglage virtuel poétique en diable), et ceux qui s’intéressent au verbe, comme l’écrivain Chloé Delaume et le poète Christophe Fiat. Bref, toutes les formes nouvelles de création sont représentées dans cette liste non-exhaustive des 86 premiers signataires, pour porter haut et fort une prise de position ferme : non, les internautes ne sont pas des « voleurs », oui, les auteurs sont au cœur de ce chambardement du rapport à l’œuvre induit par le numérique, et non, les créateurs ne veulent pas faire les frais d’un mauvais texte de loi. De fait, depuis que la ministre de la Culture a présenté son projet de loi « Création et Internet » avant l’été, les réactions de défiance l’ont emporté. Au nom des auteurs « spoliés » par les internautes, la ministre, conseillée par Denis Olivennes (ex-PDG de la Fnac, aujourd’hui directeur du Nouvel Obs, auteur d’un rapport sur le téléchargement) bâtit une ligne Maginot contre le P2P, que poptronics n’a cessé de critiquer. Pour soutenir les industries musicale et cinématographique, confrontées à la fuite de leurs revenus due aux téléchargements massifs, le gouvernement ne jure plus que par la « riposte graduée » : grâce à une surveillance constante des réseaux, les internautes fraudeurs seront prévenus par mail qu’ils risquent l’exclusion, avant d’être de facto virés du Net s’ils n’obtempèrent pas. Evidemment, le projet est controversé : comment faire quand un ado utilise le compte de ses parents sans rien dire, toute la famille doit-elle être pénalisée ? Et quid des réseaux wifi (nul n’est censé ignorer la loi et doit donc maîtriser toutes les arcanes techno pour interdire d’accès son réseau) ? Et des entreprises ? Et pourquoi la surveillance et les sanctions envisagées seraient-elles confiées à des opérateurs privés ? La communauté Internet s’est déjà mobilisée, notamment à travers la pétition lancée par le journal « SVM », pas vraiment repéré pour ses prises de position gauchistes. Lancé en juin, « l’appel de SVM contre la future loi Hadopi » a recueilli plus de 34 000 signatures (dont celle de poptronics). Face à cette mobilisation sans précédent, le gouvernement n’a pas cédé d’un pouce, s’appuyant au contraire sur les contre-feux publiés dans « Le Monde » et le « Journal du dimanche » par des cinéastes et des musiciens, pour porter à l’échelle européenne le débat sur les droits d’auteur. Organisant la bataille de la communication à l’aide de quelques « people », les Francis Cabrel et Claude Lelouch, le gouvernement pensait étouffer le débat. Et appuyer sa politique à l’échelle européenne, puisqu’elle a pris la présidence de l’Europe, au début juillet. Première conséquence : le lobby pro-riposte graduée a permis de durcir le « paquet Télécoms », présenté la semaine dernière au Parlement à Strasbourg, d’un chapelet d’amendements qui vont en sens inverse des premières réactions européennes, plutôt anti-riposte graduée. Si la bataille politique est intense, c’est que la question du piratage et des droits d’auteur à l’heure numérique n’est pas des plus simples, et que la solution française… n’en est pas une. Les artistes qui se sont réunis pour signer « Téléchargez-moi » ne disent rien d’autre. Ces questions essentielles (comment rémunérer les auteurs à l’heure de la duplication numérique généralisée ? comment réorganiser les filières de production et diffusion des industries culturelles ? comment prendre en compte des pratiques massives rendues possibles par les techniques et s’adapter à elles ?) ne peuvent faire l’économie d’un débat où les auteurs, artistes, compositeurs, seront pris en compte, et pas seulement via les instances de perception des droits d’auteur. Parce que voilà longtemps déjà que pléthore d’entre eux se sont émancipés d’un système obsolète et imparfait. Les 86 signataires de cette pétition ne demandent rien d’autre qu’un peu d’intelligence dans un dossier sensible, où la stigmatisation des uns (les « vilains pirates ») ne sert aucunement à faire avancer les positions. « Téléchargez-moi »Le projet de loi « Création et Internet » que le Parlement doit adopter cet automne nous préoccupe. Il est en total décalage avec notre réalité, bien loin de la « Création » et encore plus de cet « Internet » dont il prétend vouloir réguler les pratiques. Cela dit, il semble très naturel qu’une communauté de cinéastes « défendent cette loi sans réserve » et se fendent d’une tribune intitulée « Culture ne rime pas avec gratuité » dans « Le Monde » du 8 juillet. Comme il semble naturel que l’enjeu industriel soit au cœur de cette loi. Sauf que. Depuis les débuts du World Wide Web, nous nous sommes pris au jeu de cette mutation et existons 1.0, 2.0, et demain 3.0. Nous sommes les créateurs de demain, sans prétention aucune. Très sérieusement et depuis longtemps, nous nous posons la question du droit d’auteur, celle de la diffusion des œuvres sur les réseaux et de leur réception. Tout comme nous nous posons la question de l’économie de la création, sur l’Internet et ailleurs. Ce projet de loi est contraire à nos pratiques, tout comme il est extrêmement méprisant des usages et totalement ignorant d’un monde simplement contemporain. Nous souhaitons qu’un projet de loi intitulé « Création et Internet » prenne en compte nos processus de création. C’est un droit. L’auteur, le créateur, le spectateur, a muté. L’œuvre est regardée, écoutée, partagée, comme jamais auparavant. Et c’est pourquoi créateurs et regardeurs ne peuvent être filtrés par une loi obsolète et crétine. Une loi qui asphyxie la « Création » et « l’Internet ». Premiers signataires : Adrien Mondot, Agnès de Cayeux, Alain Escalle, Albertine Meunier, Alexandre Perigot, Anne Laforet, Annie Abrahams, Arno Fabre, Bérénice Belpaire, Bruno Samper, Caroline Hazard, Cécile Babiole, Cédric Pigot, Chloé Delaume, Christian Vialard, Christophe Bruno, Christophe Fiat, Christophe Jacquet dit Toffe, Claude Closky, David Guez, Dinah Bird, Electronic Shadow (Yacine Ait Kaci et Naziha Mestaoui), Emmanuel Maa Berriet, Emmanuelle Gibelo, Eryck Abecassis, Etienne Cliquet, Etienne Mineur, France Cadet, Franck Ancel, Francis Mizio, Gilbert Quélennec, Grégoire Courtois aka Troudair, Grégory Chatonsky, Invader, Jacques Perconte, Jan Kopp, Jean-Noël Montagné, Jean-Philippe Renoult, Jean-Philippe Roux, Jérôme Joy, Joachim Montessuis, Julien Lassort, Karine Lebrun, Karen O’Rourke, La Boîte Blanche, Louis Bec, Loz, Luc Dall’Armellina, Luc Martinez, Lucille Calmel, Lydwine van der Hulst, Lynn Pook, Magali Daniaux, Martin Le Chevallier, Mathieu Briand, Michaël Borras aka Systaime, M. Chat (Thoma Vuille du Collectif Chat), Nicolas Boone, Nicolas Clauss, Nicolas Frespech, Olga Kisseleva, Olivier Auber, Olivier Le Gal (collectif MU), Pascal Lièvre, Pascale Gustin, Paul-Armand Gette, Pavel Smetana, Pierre Beloüin (Optical Sound), Philippe Castellin (Akenaton/Doc(k)s), Philippe De Jonckheere, Philippe Langlois, Philippe Quesne, Pierre Bongiovanni, Pierre Giner, Ramona Poenaru, Roland Cahen, Shu Lea Cheang, Stéphane Sautour, Sylvie Marchand (Gigacircus), Thierry Théolier aka THTH, Triny Prada, Valéry Grancher, Vincent Elka aka Lokiss, Vincent Epplay, Wolf Ka (Compagnie Respublica), Xavier Cahen. Pour soutenir cette initiative, signez la pétition sur le site d’Internet mon amour. Cet article a été publié la première fois le 8 septembre 2008.
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commentaires
écrit le < 08'09'08 > par <
psychoslave umz gmail.com
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Quel est la position de ces artistes vis à vis des licences libres, tel que la licence art libre ?
écrit le < 09'09'08 > par <
a Lyt bram.org
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Sauf mention contraire, tous les éléments hébergés sur le site http://bram.org sont copyleft. LAL. http://artlibre.org/ Annie Abrahams
écrit le < 09'09'08 > par <
psychoslave bUX gmail.com
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Dans ce cas, peut être pourriez vous présenter les auteurs des œuvres sur le site de culture libre. Par exemple http://www.culture-libre.org/wiki/Auteur:Jean-Pierre_Desthuilliers pour la page sur l’auteur Jean-Pierre Desthuilliers. Vous pourriez même y importer des œuvres sous licence art libre comme expliqué ici : http://www.culture-libre.org/wiki/Aide:Créer_une_nouvelle_page#Importer_une_.C5.93uvre_sous_licence_art_libre En espérant avoir bientôt de vos nouvelles, sincères salutations.
écrit le < 18'09'08 > par <
info Au2 poptronics.fr
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Au moins déjà 500 personnes (cf le site de la pétition). C’est mieux que rien non ? Par ailleurs, le côté connu/people etc ça ne marche qu’avec les gros, ceux qui vivent du droit d’auteur à l’ancienne. Demandez à des artistes créateurs, qu’ils soient archis, ou pas connus, ce qu’ils gagnent de leur création, vous verrez que la question de savoir "qui vous représentez" a une tout autre acception.
écrit le < 10'09'08 > par <
glafouk qCc hotmail.com
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C’est marrant comme les gens "changent" ... ceci dit, c’est mieux, c’est même bien... Vous citez Invader, et faut croire qu’il a changé alors... J’ai souvenir qu’en 2000 un camarade des gobelins s’était fait un joli tshirt avec un joli space invader bien pixélisé comme il faut, juste comme ça, tirage unique, pour son petit plaisir perso... content de lui, il avait envoyé un petit mail genre "salut copain, j’aime bien ce que tu fais, regarde je m’en suis fait un tshirt" ce à quoi le monsieur envahissant lui avait répondu "ah mais c’est très mal, l’invader c’est mon truc à moi (Sic... heu, c’est pas Taïto ???), tu n’as pas le droit, blablabla..." ... donc, les gens changent... et parfois en bien... faut croire qu’on peut avoir encore de l’espoir alors :)
écrit le < 11'09'08 > par <
annick.rivoire 9pQ poptronics.fr
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La licence art libre n’est pas la seule alternative, d’ailleurs ce serait bien d’en parler des alternatives à la riposte graduée : donc on a quoi ? la licence globale, qu’on peut enterrer puisque la taxe sur les fournisseurs d’accès est mise en place pas pour payer les auteurs mais... la télévision publique (merci M. Sarkozy) les plates-formes de musique libres, ou d’art libres type Dogmazic, qui sont pour l’instant des ébauches d’alternative (c’est à dire pour être poli qu’on a pas là de matière à se réjouir) les "coups" de pub à la Radiohead (disque gratuit en téléchargement, puis buzz, puis payant sans maison de disque, donc sans intermédiaire, donc sans pognon à verser aux intermédiaires), mais qui, s’ils étaient généralisés, auraient du mal à fonctionner les plus méchants encore que les industries musicales et cinéma (si, c’est possible, cf l’arrivée de Live Nation qui fait flipper tous les organisateurs de festival en France) les expériences de pair à pair artistique (parfois en re-créant des réseaux fermés) Creative Commons, dont on a vu à Linz (Ars Electronica 2008) qu’ils n’avaient plus grand chose à voir avec l’utopie des débuts, pour le coup c’est une alternative commerciale aux droits d’auteur, pas forcément une alternative qui prenne en compte les questions de téléchargement ... bon et là on sèche, pas d’autre piste ? qui a une idée ??
écrit le < 11'09'08 > par <
agnes zpu agnesdecayeux.fr
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Moi, je me dis que nous devrions pratiquer l’inversion, c’est à dire nous livrer à l’oubli, lacher malraux, lacher deleuze et guattari, se dire que la transversalité, le rhizome c’est terminé. Se dire que la grande classe, c’est l’accès à la culture outre-mesure, cet excès-là pourquoi pas, par ce qui le peuvent bien entendu, connectés. Imaginons un monde épris de culture, non méprisant. Imaginons un monde sans distributeur(s) et sans actionnaire(s) nous dictant nos désirs. Cette passation précise. Nous nous en sortirions très bien de nous, regardeurs, spectateurs, à vous créateurs, auteurs, nous pourrions vous faire vivre et manger à l’envi. Sauf que. Sauf que quoi ? et bien sauf qu’il faudrait considérer la culture comme un geste essentiel, inverser le regard. Cette loi crétine protège les distributeurs, cette loi crétine dictée par le pdg de la fnac... et nos plus grands cinéastes et compositeurs et musiciens manipulés et objets ignorants du Prince. C’est pas nos pauvres licences qui vont rivaliser avec le grand grand maître du monde : une femme, l’ignorance à toute épreuve. Enfin bref, relisons Machiavel et son Prince, ne soyons pas trop cons et pour une fois réunissons-nous contre le mépris de l’auteur, du regardeur... hum hum agnès
écrit le < 25'09'08 > par <
qwartz ML8 wanadoo.fr
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Chère Annick, Je suis heureux de voir que vous vous êtes enfin engagée politiquement. J’ai retrouvé sur votre site un extrait d’une réponse à Benoit Ike en avril 2008, me concernant : "Rien ne vous a interloqué dans les interventions du fondateur, moi si : la quadrature du net ! Avez-vous mis le nez dans cela, je ne pense pas vu votre approche superficielle, n’en prenez pas ombrage. Informez-vous, des pistes ont été données pour défendre nos libertés, mais peu l’entendent...regardez ce à quoi il fait référence : et quand vous oserez devant plus d’un millier de personnes dont ceux des institutions territoriales et gouvernementales être subversif non pas pour être subversif mais pour informer... http://www.laquadrature.net/" Ca prend du temps, mais vous y êtes. Par ailleurs, je vous cite : "Creative Commons, dont on a vu à Linz (Ars Electronica 2008) qu’ils n’avaient plus grand chose à voir avec l’utopie des débuts, pour le coup c’est une alternative commerciale aux droits d’auteur, pas forcément une alternative qui prenne en compte les questions de téléchargement ... bon et là on sèche, pas d’autre piste ? qui a une idée ??" Je crois que vous connaissez assez mal le sujet. Les Creative Commons sont encore dans l’utopie des débuts et au contraire il y a une dynamique alternative avec une notion d’open business très intéressante qui a été développée au Japon à Sapporo en août dernier lors du sommet mondial des CC. La notion fondamentale de partage et la diversité des licences est en contradiction avec votre affirmation. L’usage des Creative Commons est libre selon une charte et le détournement fait par certains de ces licences n’est de la responsabilité que de l’usager et non de la licence elle-même. Ainsi si les artistes français se désinscrivent de la SACEM et mettent leurs oeuvres sous licence CC, ils permettent le téléchargement et l’usage de leurs oeuvres en fonction des licences choisies. Les licences Creative Commons sont l’alternative la plus structurée. Les Creative Commons permettent par ailleurs la mise en place de nouveaux modèles économiques pour les indépendants, ce qui est plutôt positif. Hadopi ne les concerne alors plus. Quant à la neutralité du net mise en danger, ceci est gravissime pour l’humanité. Alexandre Grauer Fondateur des Qwartz
écrit le < 15'09'08 > par <
titiou.lecoq DFk yahoo.fr
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Juste pour vous signaler que j’ai relayé la pétition sur www.brain-magazine.com (ce sera en ligne dans la journée) et vous féliciter de cette saine initiative. Titiou Lecoq
écrit le < 15'09'08 > par <
violaine 9L9 msn.fr
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bon , je viens de lire sur "pc impact" la liste des 82, contre la loi , mais aussi la liste des 52 pour la loi... je ne connais aucun des contre la loi......malgré qu’il est dit "des noms connus" soyez sérieux , messieurs dames , vous représentez qui ??????
écrit le < 25'09'08 > par <
reynaudgaelle2004 Zak yahoo.fr
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je réponds à l’aimable internaute qui demande : "vous représentez qui ?"... faut-il représenter quelqu’un pour avoir droit de parole ? si c’est le cas, disons que je représente mon chien virtuel pour avoir le droit de m’adresser à vous. la question de la légitimité d’expression d’un être vivant est le premier pas vers une société de castes, donc antidémocratique. l’intérêt d’un débat pour ou contre une loi anti-téléchargement réside davantage dans les réflexions qui apparaissent à propos des notions de propriété intellectuelle, de marchandisation de l’art, de l’état du marché de l’art, etc. que dans "pour" ou "contre". croire l’inverse, c’est comme si vous croyiez pouvoir établir une analyse politique pertinente à la simple lecture des résultats d’un vote pour les présidentielles...
écrit le < 25'09'08 > par <
reynaudgaelle2004 nTG yahoo.fr
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et j’ai un souci : problème technique pour signer la pétition... donc, en plus, je fais un p’tit mot pour signer cette pétition (la publication de ce message m’importe peu) : je suis gaelle reynaud, metteur en scène, je vis à montpellier, mon mail est reynaudgaelle2004@yahoo.fr - je retenterai plus tard, mais je me dis qu’il y a complot là-dessous ;-) ...
écrit le < 17'03'10 > par <
victormayeur cDL gmail.com
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Bonjour tout le monde. Je suis tombé ici par hasard en cherchant une chanson d’Agnès Bihl qui s’appelle téléchargez-moi. Du coup, je trouve l’article intéressant et je ne peux pas m’empêcher de vous faire partager mon lien : http://www.metacafe.com/watch/4305382/p_tages_de_plombs_au_bureau_compil/
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