< 17'03'08 >
A voté, la France impatiente

49% à la gauche, 47,5% à la droite. Le résultat des élections municipales dans les communes de plus de 3500 habitants ne prête guère à confusion et les responsables politiques qui se sont succédé hier dimanche sur les plateaux télé pouvaient difficilement nier l’évidence : moins d’un an après le triomphe sarkozyen à la présidentielle, la gauche a gagné.

C’est évidemment sur l’interprétation du vote démocratique que droite, gauche et centre n’étaient (et ne sont pas) d’accord. Puisqu’il y a eu « branlée mémorable » (dixit Pierre Moscovici, la droite n’ayant pas le monopole d’une langue plus guère châtiée), le parti socialiste appelle à un remaniement de la politique de Nicolas Sarkozy. Bien au contraire, annonce le Premier ministre François Fillon, laissé seul au front par le Président (avant remaniement imminent), « il faut de la ténacité pour réformer ce pays » et il est plus que jamais nécessaire de « poursuivre les réformes engagées ».

Une stratégie « droit dans ses bottes » qui ne fait pas que des heureux dans la majorité. Jean-Pierre Raffarin était le premier à dégainer ce lendemain de défaite en réclamant un infléchissement du programme de réformes. Guillaume-en-Egypte, le chat pigiste de poptronics, y va de son petit commentaire... historique.

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