Bolloré, un « ami » qui vous veut du bien
Vincent Bolloré est, entre autres, le propriétaire de deux journaux gratuits, « Direct Soir » et « Matin Plus », de l’agence de communication Havas, l’actionnaire majoritaire de la SFP et de l’institut CSA, l’heureux bénéficiaire d’un créneau sur la TNT pour Direct 8 (une sorte de télé-réalité version « j’apprends à faire une télé en direct ») et candidat avec cette chaîne à l’obtention des droits de la L1 de football. Depuis 2001, l’homme d’affaires affiche ses ambitions médias et son nom revient à chaque dossier chaud (reprise de « Libération », de « La Tribune », entrée au capital de TF1, Canal +…). L’ami décomplexé de Nicolas Sarkozy (invité au Fouquet’s le soir de la victoire sarkozyenne, prestataire officiel des vacances présidentielles mettant à disposition son yacht ou son jet privé), proche de l’UMP, ne se cache pas de sa volonté de contrôler la ligne éditoriale de ses journaux et de faire passer à la trappe des articles polémiques. Ce qui ne l’empêche pas de ratisser bien au-delà de sa famille politique, comme l’a remarqué Guillaume-en-Egypte, le chat pigiste de poptronics. Histoire de se mettre bien avec tout le monde et de ne pas laisser passer une occase ? « Les gens ricanent quand j’arrive dans un secteur industriel. J’ai l’habitude. Après, ils rigolent moins », confiait-il l’an dernier à Télérama.
L’icône Susan Kare
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