L’itinéraire de l’art contemporain file de Venise à Kassel, Allemagne. La 12ème Documenta a ouvert ses portes il y a une semaine. De vernissages en performances, l’art allie, durant cent jours, des perspectives historiques et des déplacements géographiques. Promenade sonore au cœur de ce haut-lieu de la création. Ecoutez donc.

Sons « guitare » de Saadane Afif, des guitares qui font de la musique toutes seules… Saadane dit qu’il s’est inspiré à la fois de la « no wave » new-yorkaise et de la musique dodécaphonique…

Alham Shibli est une artiste palestinienne.

Romuald Azoumé parle du Sénégal et de mondialisation.

Il a fait un bateau énorme en bidons, qui s’appelle « dream ». Le rêve est échoué à la Documenta. Ambiance.

Pendant ce temps, les danseurs et danseuses de Trisha Brown dansent silencieusement.
Et Haroun Farocki pense au football. C’est un mélange de jeux vidéos et de matchs. Bon, moi, le foot c’est pas mon truc...

Nasreen Mohammedi. Je m’ecstasy...

Peter Friedl a fait transporter une girafe naturalisée du seul zoo qui existe sur la bande de Gaza et expose des dessins d’enfants. Puis Eva Bechmann trouve les artistes formidables.

Sheela Gowda, Mary Kelly et un extrait sonore de la pièce de James Coleman, jouée par Harvey Keitel.

Un gros soupir sur la culpabilité… au Château musée : Danica Dakic, un film-labyrinthe.

Diaz et Riedweg : rituels de possession animale.

Diaz et Riedweg : rituels-tarots-boîte de nuit.

Voilà une troupe de jeunes élèves qui s’assoient devant Kerry James Marshall, exposé sous un tableau hollandais du XVIIe siècle.

Un ajout. Alam Kanouar, pièce rude et formidable… Il était déjà à la Documenta en 2002.

elisabeth lebovici