C’est encore Noël sur poptronics : un texte inédit signé Kyp Malone, hirsute chanteur-guitariste de TV On The Radio, en belle escapade solo sous le blaze Rain Machine.
C’est encore Noël sur poptronics : un texte inédit signé Kyp Malone, hirsute chanteur-guitariste de TV On The Radio, en belle escapade solo sous le blaze Rain Machine.
Kyp Malone, chanteur guitariste de TV on The Radio, verse dans un blues énervé en mode solo. Comme le prouvent les paroles de la chanson qu’il livre à poptronics, en cadeau post-Noël. © DR
< 22'01'10 >
La pop’chanson de Kyp Malone, échappé de TV on The Radio
Entre récit de tournées (les filles, les bitures, le bus...) et dégagement technique (le matériel, le studio, le mastering...), discuter avec un musicien peut parfois se révéler aussi passionnant qu’une conversation au salon de coiffure. Mais répondre aux questions de journaliste est aussi lassant, surtout quand elles déboulent formatées (thème : « Si vous étiez un... » pour une interview expresse). Alors, plutôt que d’enchaîner des banalités, Kyp Malone, chanteur-guitariste de TV On The Radio, nous a fait un cadeau : une chanson en guise de réponse, qu’on vous livre en version originale, sans plus de référence aux questions originelles. Brut et généreux, comme l’est le barbudo américain, qui a sorti en fin d’année son premier album solo, sous le nom de Rain Machine. Il y donne libre cours à un songwriting qu’on savait déjà déviant et excentrique à souhait (voir le térébrant « Lover’s Day » de TVOTR), inventant, entre deux titres qu’on sent échappés des sessions studio de TV On The Radio, une sorte de blues contemporain, tout d’explosions et de ruptures. En attendant de le voir sur les scènes européennes, un aperçu du talent du garçon qui explique ainsi sa composition en exclu : « « Chaque strophe répond à une question de l’interview. J’ai écrit jusqu’au moment où je me suis trouvé trop fatigué et ivre pour continuer à le faire sérieusement » : « I am a Rainbow arm descending, hatchet in hand, come to cleave open the skin of the land. « I am a copper, cracked and shared to show power, And slight on the breath of the menstral hour. « I in this moment of eternal now, I in this moment of eternal now, I in this moment of eternal now, « I soothsayer, these eyes are hands, shapeing the clay into stories of man. « I am the King of the underground, Orpheus begs to wear my crown, rug pulled from under, hearts torn assunder, rejoiceing in the thunder, I am that sound, I am that sound, I am that sound. « I am the song the Trees sing to Sky, the warbler’s, the whistler’s, the buzzing of flies, the croak of the crane, the caw of the crow, cock a doodle of the rooster when he’s ready to go, the brass avalanche falling from geese overhead, overheard by the living, a salutation to the dead, the most subtle requiem sounded In the bereft’s sigh, I am the song of the wind in the rye. « I am the illusion of the seperatness of things, tricking the eye with invisible strings, the nesting doll evidenced by the illumination of wings landing on branches peopled by leaves, crawling with ants and tinier beings, just down the way from squirrel’s cosy hole, which is just far enough underneath the wasps paper rows, which will turn to teaming lantern with much coming and go, from roots to canopy the whole of it sings, the host and the guest, all that synergy brings « I am the harp strung in the bell of the horn, set atop the stretched head of the drum of the storm, the undulating wave, the reed insound born, The heartbeat of hummingbird amplified and warmed. « I am the golden voice of all family and friends, bent in a sneeze, ascendant in hymn, braided mid air harmoniously, I am the choir, the legion, the sea, drunk on its selves, lover’s moaning in health, singing it’s song’s of sweet revelry » Rain Machine - Holy Sh*t (live) :
PopAntivirus#8 Resistencia (2) ou la musique libérée
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