Riam, Sonic, jusqu’au 23/11,
11, rue du commandant Mages 13001 Marseille.
tel/fax : 04.91.62.46.30 - contact@riam.info Ten Years Label Party People, soirée Optical Sound, le 23/11 à 20h, entrée libre sur réservation au 04.91.62.46.30 ou par mail contact@riam.info, au Musée d’art contemporain, 69 avenue de Haïfa, 13008 Marseille. White Hey Mister Wave !, exposition de Davide Balula, à la galerie S.M.P jusqu’au 16/12, 31, rue Consolat, 13001 Marseille.
Expérimental en diable, le programme des Riam donne envie de filer dans le Sud, direction Marseille, plaque tournante ce week-end de l’art sonore (et des performances musicalo-artistiques concoctées par les Puppetmastaz et Radio Grenouille, on y revient…). Les Riam, pour Rencontres internationales d’art multimédia, ont décidé pour cette quatrième édition intitulée Sonic (et la dernière en novembre, un mois chargé en événements dans la région Paca) de « mettre l’image en mode pause », pour se consacrer à l’art sonore. Une manière de donner le la (oui bon, un peu facile comme image…) d’une scène qui cherche encore sa place entre musées et scènes.
Et ce n’est pas parce qu’en ce moment-même, Laboiteblanche, co-fondateur avec Carl. Y des concerts en streaming Nomusic (et par ailleurs développeur émérite de poptronics), est en plein workshop « Streamyourself » (qu’on traduira sommairement par « toi en direct sur le net » que poptronics recommande ce Sonic marseillais (quoique…). C’est que la programmation est un quasi sans faute : d’abord le label strasbourgeois Optical Sound, qui fête au Musée d’art contemporain ce vendredi son dixième anniversaire (déjà), avec une affiche éclectique et décalée, forcément. Optical Sound est un label électro à part, sans doute parce qu’il a toujours penché du côté des arts plastiques, grâce à la personnalité de son fondateur Pierre Belouin, éditeur et artiste. La preuve avec l’affiche gentiment barrée de la soirée : ça démarre avec la version concert de 5 Streams, l’alliance exotico-bizarre de Norscq et Ibrahim Quraishi, metteur en scène américain d’origine pakistanaise, sur fond d’images du spectacle de la Compagnie Faim de siècle (un mix de textes anciens des traditions islamiques et hindoues, des « ruminations personnelles » d’Ibrahim Quaraishi et des sons, voix et la facture electronica de Norsk). Ça se poursuit avec les inclassables et « underground depuis 20 ans » The Garçon (duo frenchie sous influences « punk, garage, électro, new wave »), le performer-dj-vidéaste Black Sifichi ou encore les gars de Clair obscur (revival 80’s à donf).
Et puis, versant expositions, la galerie SMP (Sol Mur Plafond) accueille une nouvelle pièce (pas vue ni entendue par nos services) de Davide Balula, autre figure assez inclassable, sauf à trouver le mot-valise pour dire arts plastiques, art sonore et folk, par ailleurs à la tête du label Active Suspension. « White Hey Mister Wave ! » est une installation à base de logo détourné d’une secte japonaise, d’acouphènes et de musique blanche… Barré, on vous dit.
Un extrait du concert de 5 Streams à Utrecht (Hollande) en avril :