< 24'09'08 >
Sarkozy très distingué à New York

Faisons-là façon « Pure People » : « Le couple présidentiel, actuellement à New York pour assister à une série d’événements politiques, dont l’assemblée générale des Nations-Unies, a fait preuve d’une élégance sans nom. » On a pu noter la présence du couple présidentiel à l’élégance sans nom, faut-il le rappeler, au prestigieux restaurant Cipriani, au cœur de Manhattan, où Nicolas Sarkozy recevait lundi soir le prix humanitaire de la Fondation Elie Wiesel, en récompense de son combat contre « l’indifférence, l’intolérance, et l’injustice ». Cela se passait devant quelques amis patrons du CAC 40, le gratin franco-new-yorkais et même, tiens, le revenant Jean-Marie Messier. « Ce prix, je ne le mérite pas : il y a encore tant de choses à faire et le monde va si mal », a rougi le président français, avant d’ajouter : « La façon la plus élaborée de mentir est de ne pas aller au cœur des choses. » Que d’élégance, que d’élégance...

Mardi, on notait la présence du couple présidentiel, à l’élégance etc., au gala de l’Appeal of Conscience Foundation qui remettait à Nicolas Sarkozy le titre d’« homme d’Etat de l’année 2008 », en tant que « champion des droits de l’Homme, de la démocratie et de la tolérance. » Une réception présidée par Serge Dassault, devant un parterre de 700 VIP. Champion, champion.

Entre les deux, Nicolas Sarkozy s’est donc rendu, dans une chemise parme d’une rare élégance, à cet événement politique qu’était l’assemblée générale des Nations Unies. Dans un discours d’une quinzaine de minutes, il a lancé un pavé dans la mare (aux crocodiles, n’est-ce pas Guillaume ?) et appelé à moraliser le capitalisme financier, plaidant pour « la reconstruction d’un capitalisme régulier et régulé », avant de convier ses pairs à se réunir en novembre pour y réfléchir. Que de, que de...

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