pop’live, le tour des concerts et soirées de la quinzaine à ne pas rater.
Rappel : deux places à gagner pour pour la soirée du vendredi 03/06 à Filmer la musique, avec FM Belfast, MEN, et Alladin. Aux plus rapides à envoyer un mail !
pop’live, le tour des concerts et soirées de la quinzaine à ne pas rater. Rappel : deux places à gagner pour pour la soirée du vendredi 03/06 à Filmer la musique, avec FM Belfast, MEN, et Alladin. Aux plus rapides à envoyer un mail !
David Psutka alias Egyptrixx, jeune producteur de Toronto qui monte, à découvrir lors du dernier week-end de Filmer la musique (Gaîté lyrique, le 04/06). © DR
< 03'06'11 >
Sortez ! Nuits sonores, Egyptrixx, Herman Düne…
Un parfum d’été plane et les festivals commencent à occuper tout la place. Après une belle édition de Villette sonique, c’est au tour des Nuits sonores à Lyon d’attirer tous les regards. Du coup, la quinzaine de concerts parisienne s’annonce plus piano. De quoi profiter au mieux du soleil ! Question : les Nuits sonores, qui battent leur plein depuis mercredi soir à Lyon, jouent-elles encore un rôle de dénicheur ou ontt-il rejoint la massification inhérente à ce genre de raout suceur de subventions et de partenariats privés (Redbull et Vice / Intel via The Creators Project, avant un décrochage parisien la semaine prochaine à la Gaîté Lyrique) ? Les deux mon général : on va désormais à Lyon non pour découvrir de réelles et saillantes nouveautés mais davantage pour rattraper les buzz de saison ou les découvrir dans un autre contexte qu’un showcase promo parisien. Que donneront par exemple ce soir les textures granuleuses et les lents envols de Nicolas Jaar sur la grande scène 1 ? Ou le post-garage débridé de Ty Segall (scène 2), juste après sa prestation parisienne à Filmer La Musique ? On se demande un peu ce que vont faire sur le festival les vétérans post-rock Tortoise, certes jamais enterrés, voire les Young Gods (ce soir, également sur la scène 2), décidément de retour sur le front avec un album électrisant et intense, « Everybody Knows » qui succède à leur collaboration avec Dälek. Les programmateurs misent peut-être sur les contrastes, tant les Crystal Stilts pratiquent, eux, un rock syncopé, qui pompe l’énergie de Brooklyn. Sinon, les Nuits sonores ne prennent pas beaucoup de risque en plaçant sur la même scène 1 ce soir Caribou et Agoria, respectivement champion du monde des festivals et gloire locale ou samedi les deux (seuls ?) bons lives français de l’année, Discodeine et Bot’Ox. Les quelques concerts qui justifient le déplacement sont ceux (demain, scène 3) de Shackleton et son dubstep diabolique, assez rare en France, et Mount Kimbie, un duo british lui aussi versé dans le dubstep, mais qui ôterait à la musique du lancé James Blake ses mignardises pour n’en laisser que le venin et la mélancolie. Autre temps fort du festival : la Tokyo Area, carte blanche à Franck Stofer qui programme, après LEX de la Gaîté Lyrique, un chouette week-end de projections et de concerts. Et comme d’habitude, le dimanche sera l’occasion de prendre le soleil et de redescendre tranquillou, grâce aux concerts de Chilly Gonzales (accompagné d’un orchestre de chambre) et de Chloé. Mount Kimbie - « Would Know », réal. Tyrone Lebon (2010) : Retour à Paris, avec la suite (et fin) du festival Filmer la musique. Après un concert désagréable de Koudlam en ouverture mercredi (visuels « men at work » de Cyprien Gaillard et une atmosphère à la fois crypto-facho et « El gran condor pasa » !), on sera bien avisé d’aller découvrir, après les poppy FM Belfast ce soir (deux places à gagner aux premiers à envoyer un mail), l’électro référencée d’Egyptrixx (samedi soir à la Gaîté lyrique). David Psutka, jeune producteur de Toronto, pianiste de formation, a publié il y a peu l’album « Bibles Eyes », qui chipe là au son dubstep, ici à l’électro planante de Boards of Canada, à la techno 80’s ou aux fantaisies allemandes des années 70, pour un résultat souvent enthousiasmant mais sur lequel beaucoup s’interrogent : collage érudit et bas de plafond ou génial hommage personnel à toutes ces musiques, digérées et réactivées ? Réponse en live, donc, demain soir, après celui, agréable mais sans surprise, de Matthew Dear. A noter également, dimanche après-midi, les concerts de Badawi (héros new-yorkais, qui fait le pont entre les musiques improvisées et le dubstep), Hhy & The Macumbas, super-groupe de Porto qui oscille entre dub et vaudou (on appelle ça du space-age voodoo dub paraît-il), et enfin Farewell Poetry, présenté comme une expérience collective, qui unit autour d’un projet mêlant projections, poésie sonore et expérimentations. Et toujours des projections de documentaires (on vous recommande « Nancy & Lee in Las Vegas » dimanche à 14h). Egyptrixx - Chrysalis Records, réal. Andreas Nicolas Fischer (2011) : On les suit (et on les aime) depuis des lustres. Après deux albums sur une major, Herman Düne revient à l’artisanat en créant sa propre structure, Strange Moosic, sur laquelle sort un disque du même nom, dixième album officiel d’une discographie pléthorique qui compte nombre de k7 et cd-r (la bande revendique plus de 400 chansons enregistrées). Figures de l’antifolk, agitateurs de la scène open mic et surtout grands faiseurs de chansons, les Düne parviennent encore à étonner à l’heure de ce « Strange Moosic » plus produit qu’à l’accoutumée, avec de vrais solos de guitares dedans et même une superbe variation soul. On retrouve avec bonheur la voix si particulière de lequel David Ivar qui raconte encore et encore des histoires de filles. Humilité, simplicité, discrétion : on pourrait ainsi résumer l’attitude de ce groupe à part qu’on retrouvera avec un plaisir non dissimulé sur la scène du Trianon le 09/06. Et pas seulement parce que c’est la bande-son rêvée d’une journée sous le soleil et qu’ils mettent un Yeti bleu dans leur dernier clip ! Herman Düne - « Tell me something I don’t know » (2011) : Autres concerts et soirées : 03/06 : Lexicon à la Flèche d’or.
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