Bat For Lashes , concert le 4 au Nouveau Casino, album « What’s A Girl To Do » chez Capitol, concert le 26 août à Rock en Seine.
Bat for lashes, aussi à l’aise avec une harpe qu’avec des machines. © DR
< 04'07'07 >
Un coup de Bat qui dépote
Est-ce l’air du grand large ? En tout cas, au sein de la scène de Brighton, un des épicentres du renouveau britannique (The Kooks, The Brakes ou les ébouriffants The Go ! Team), les plus émancipés sont les filles. Bien sûr, les meneuses d’Electrelane sont largement au-dessus du lot, qui enchaînent les albums entêtants (le quatrième, le très recommandable « No Shouts, No Calls », est sorti fin avril). On s’avisera d’ailleurs de ne pas les rater à la Route du rock le 17 août. Mais derrière, ça se bouscule. Et un autre quartette exclusivement féminin est bien placé pour avoir son quart d’heure de gloire. Parrainé par CocoRosie et Devendra Banhart, Bat For Lashes a déboulé sans crier gare à l’automne 2006, avec un premier album tout d’onirisme et de mysticisme, « Fur and Gold », débordant de contes obliques et d’histoires à dormir debout. Comme en témoigne l’ambiance série Z cheap revisitée lapin Duracell du clip de « What’s A Girl To Do », réalisé par Douglas Wilson (déjà remarqué avec le « Tribulations » de LCD Soundsystem). Dans un nuage de coton, la pop de Bat For Lashes divague aux confins de l’electro et du folk, aussi à l’aise avec une harpe qu’avec des machines. La voix adolescente de la charismatique Natasha Khan, une Anglo-Pakistanaise de 27 ans, n’est pas le moindre attrait du groupe. Explicitement sous influence Björk, elle a évidemment fait se dresser les oreilles des grosses compagnies. Capitol a donc sorti l’album en France le 2 juillet, avant concert le 4 au Nouveau Casino à Paris et le 26 août à Rock en Seine. A la même affiche que Björk.
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