Petite sélection de saison de musique à voir et à danser pour un réveillon éclectiquement pop, en cinq clips et pas un de plus.
Une toute petite fraction des près de 5.000 images réalisées par David Wilson pour We Have Band et leur vidéo "We Came Out". © DR
< 30'12'09 >
Voyez comme on danse, 5 clips de réveillon
Cinq vidéos pas une de plus, c’est la sélection au hachoir de clips pour un réveillon qui bouge avec Poptronics. Histoire d’épater la galerie sous le gui quels que soient les goûts des invités (électro, rock, électro-pop, hip hop) sans oublier le goût de poptronics pour Animal Collective, hors catégorie. Pas qu’il n’y ait davantage de matière (ici ou là) pour danser toute la nuit... pour une plongée dans la musique visuelle 2009, on vous recommande les pop’archives. 1. Le costume organique d’Animal Collective A tout seigneur tout honneur, commençons avec Animal Collective, auteur cette année encore d’un grand disque, « Merriweather Post-Pavilion », qui voit les Américains se lancer à l’assaut de sommets électroniques. Comme toujours, la mise en images est soignée (voir aussi les clips de « My Girls ou « In The Flowers »), mais on avoue un gros faible pour « Summertimes Clothes ». A la réalisation, le fidèle Danny Perez, déjà responsable il y a quelques années du délirant « Who Could Win A Rabbit » pour le collectif américain alors en plein dynamitage des codes folk. 2. We Have Band en « stop face motion » Rien de tel qu’un clip bien fichu pour lancer la rumeur autour d’un artiste. Signé sur Kitsuné, les Anglais We Have Band ont payé de leur personne sur ce « We Came Out », assemblant pas moins de 4.816 photos de leur tête ! Le trio londonien les a d’ailleurs toutes mises à disposition sur sa page Flickr pour susciter des remixes, et a évidemment posté le making-of de toute l’affaire. La réalisation est signée David Wilson, très en verve en 2009 comme le prouve cet autre superbe clip pour Moray McLaren. We Have Band - « We Came Out », réal. David Wilson : 3. Massive Attack sous UVA Les superstars aussi savent s’entourer de réalisateurs arty. Massive Attack, qui revient en février avec son cinquième album, a confié la réalisation de « United Snakes » au collectif londonien UVA (United Visual Artists), qu’on aime beaucoup à Poptronics. En charge de la scénographie des concerts de Massive Attack depuis 2003, UVA reste fidèle à l’esthétique minimaliste qui a fait sa réputation avec une relecture choc du « stars and stripes ». A moins que vous ne préféreriez la plus sulfureuse vidéo « Paradise Circus » (avec Hope Sandoval), inspirée du porno cultissime 70’s « The Devil and Miss Jones » et scandée par un entretien réalisé en 2009 avec sa principale actrice, Georgina Spelvin. Ne cherchez pas sur les plate-formes vidéo : trop « explicite », le docu-clip signé Toby Dye en est retiré quinze fois par jour (trop de sexe, pas assez de musique). On le trouve ici. Massive Attack - « United Snakes », réal. United Visuel Artists : 4. N.A.S.A. aux couleurs Fluorescent Hill On parle (trop) rarement de hip-hop sur Poptronics. 2009 aura été l’année de tous les crossover, de Blacroc, soit le duo blues-rock The Black Keys invitant la crème des producteurs (Raekwon, RZA, Ludacris... et même Ol’ Dirty Bastard revenu d’entre les morts) à N.A.S.A., projet all stars mené lui par deux producteurs, Sam Spiegel (le frère de Spike Jonze, ça aide), et Zé Gonzales. Au programme de l’album « The Spirit Of Apollo » (forcément…), C.S.S., M.I.A., Cool Kids, Kanye West, Spank Rock ou Santogold associés à KRS-One, Seu Jorge, Ghostface Killah, RZA, Method Man, Chuck D, Yeah Yeah Yeahs ou encore David Byrne. A voir ici, l’animation aux couleurs acidulées du repéré collectif canadien Fluorescent Hill sur « Spacious Thoughts », un duo Tom Waits-Kool Keith. N.A.S.A. - « Spacious Thoughts », réal. Fluorescent Hill : 5. Lionel Flairs, 8-bit et demi Un Français boucle cette sélection, le savamment décalé Lionel Flairs. Il se présente dégoulinant de sueur sur la pochette de son premier album, « Sweat Symphony » et a déjà à son actif le tube décalé « Better Than Prince », qu’on vous a présenté plus tôt dans l’année. Avec « Truckers Delights », réalisé par Jérémie Périn (Première heure), c’est l’esthétique 8-bit qui est à l’honneur, comme les blagues de routiers... Pour fins de soirées difficiles. Flairs - « Truckers Delights », réal. Jérémie Périn :
PopAntivirus#8 Resistencia (2) ou la musique libérée
M.I.A. fait son cinoche en première française au F.A.M.E. Clermont 2020, le court du jour 4 : « Acid Rain », un rêve de rave L’onde Bowie L’émoi EMA Villette sonique 2011, pop’guide de survie Guide de survie musicale pour 2012 Le virus tuera-t-il la culture ? (pop’confiné) |