Au Tibet, Bush marche sur des œufs
Octobre 2007 : George Bush est l’un des rares dirigeants à recevoir le 14e dalaï-lama, prix Nobel de la paix, avec tous les honneurs dus à un chef d’Etat. Mars 2008 : le silence américain face à la crise tibétaine se fait assourdissant. Considéré alors comme menant « un mouvement qui vise non pas l’indépendance de la Chine, mais la promotion des droits du peuple tibétain », le leader bouddhiste ne paraît plus en odeur de sainteté à la Maison Blanche à l’approche des JO de Pékin. La diplomatie américaine réaffirmait mardi 25 mars, après la menace chinoise d’encore plus de répression au Tibet, que le président Bush voulait toujours assister aux JO de Pékin. Le week-end dernier, il préférait, Pâques oblige, s’afficher avec un joli lapin (la photo ci-dessus signée AP est tout ce qu’il a de plus réelle). Björk a beau clamer « Tibet libre », ce statu-quo a l’air de convenir à l’ensemble de la communauté internationale (à l’exception d’une timide déclaration de Nicolas Sarkozy pour qui « toutes les options sont ouvertes »). Si le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, ne voit pas se dessiner d’« élan » pour un boycott des JO, Guillaume-en-Egypte, le chat-pigiste de poptronics, a cru lui déceler un geste de soutien de la part du président américain. Le coup du lapin ?
L’icône Susan Kare
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