6ème édition du festival Scopitone à Nantes, du 18 au 23 septembre.
Les Londoniens d’Autokratz, récemment signés chez Kitsuné, parmi la soixantaine d’artistes attendus cette année à Nantes. © DR
< 18'09'07 >
Scopitone, un festival à l’usine « pluri »
Scopitone nouvelle formule tient son rang dans la petite troupe des festivals intelligents, qui ont compris un peu avant tout le monde l’intérêt de la pluridisciplinarité. L’équipe de l’Olympic, aux manettes du festival nantais qui débute ce mardi soir, mélange depuis le début créations numériques et musiques dites « actuelles », finement orientées electro. Epicentre de cette édition 2007, l’ancienne Usine Alstom, découpée en scènes et lieux d’expo, accueille notamment le concert de Tarwater (le 20), qui viendra dévider son electro-pop cotonneuse (allemande, donc) avant la venue le lendemain de Pan Sonic, artificiers finlandais du genre culte, dont les prestations convoquent déflagrations, tortures de machines et sursauts rythmiques. Dans un registre plus « pop » et sautillant, la soirée du 21 constitue le véritable temps fort du festival, avec James Holden en DJ set (qui a valeur de live, tant le Britannique imprime sa marque sur les morceaux qu’il sélectionne), la techno-dark des historiques Swayzak et, last but not least, Jeff Mills, qui impressionne toujours par sa puissance et sa précision. Moins boumbadaboum, la soirée du 19 à l’Olympic réunit Clark et son hip-hop électronique syncopé, à découvrir en version machines-batterie, et le psyché-rock de Caribou, très puissant en live. Une « nuit des labels » le 22 rassemblera les boss du label Kitsuné, accompagnés de leur nouveau poulain AutoKratz, mais aussi la house du futur de Fuckpony (sur Get Physical). Soutenue par les incontournables Numeriscausa, la programmation « arts numériques » du festival met en scène « Attracteurs Etranges », installation ludico-interactive de Miguel Chevalier, « Flux Furieux », proposition « textile » de Mâa Berriet, sans oublier le cinémix d’Olivier Mellano. Le guitariste polymorphe fera joujou avec « Duel », premier film génialement 70’s de Steven Spielberg, ce qui nous reposera un peu des revisitations de films expressionnistes allemands. Le pop’plus : « ReaKtor », d’AutoKratz (merci à Kitsuné !)
Printemps électronique
M.I.A. fait son cinoche en première française au F.A.M.E. L’émoi EMA « BBMix ose les groupes cultes d’hier, d’aujourd’hui et de demain » Ah ça IA, ça IA, ça IA Sonic Protest 2023, du bruit et des fureteurs Clermont 2020, le court du jour 4 : « Acid Rain », un rêve de rave Clermont 2019, le court du jour 7 : « The Passage » Série Au(x) monde(s) - Jacques Perconte (1/2) |