
Pour la première visite d’un chef d’Etat non arabe au Liban après l’élection du nouveau président Michel Sleiman, Nicolas Sarkozy a frappé fort… et vite (cinq heures). Samedi 7 juin en effet, le président français a réussi à venir accompagné des principaux leaders des partis d’opposition à l’Assemblée pour marquer le soutien de la France au Liban. Mais l’affiche politique franco-française a fait couler plus d’encre que le motif du déplacement, l’espoir d’une sortie de crise au Liban.
Il faut dire que les images d’union sacrée peuvent prêter à sourire, vu de Paris. Notamment quand la délégation française a entonné d’une seule voix « La Marseillaise » sur les marches de l’Ambassade de France à Beyrouth, devant une foule de Français expatriés (qui ont voté Sarkozy à 89% à la dernière présidentielle). Pas étonnant que certains y voient une tentative de récupération des chefs de l’opposition, qui ont beau jeu de le nier. Pour tempérer une si belle unanimité, « Libération » moque le protocole, les arrière-cours et les petites phrases. Quant à Guillaume-en-Egypte, il suggère qu’on aurait pu en profiter pour se débarrasser de quelques boulets.
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