Le Labour, le modèle à (ne pas) suivre du PS
La « pire défaite du Labour depuis 40 ans », une « déroute », un « tournant », un « revers historique », la « pire raclée en 40 ans », « le massacre du May Day » : les commentaires des médias sont lapidaires après les élections locales en Grande-Bretagne, qui ont vu le parti travailliste au pouvoir perdre 331 sièges de conseillers municipaux jeudi 1er mai. Pire, c’est Londres qui bascule, de « Ken le rouge » à « Boris le bouffon » et Gordon Brown le Premier ministre qui vacille, même s’il a cherché ce week-end à « rebondir après la défaite » en multipliant les apparitions à la télévision (exercice qu’il n’apprécie guère) et en annonçant une relance stratégique de l’économie. Surtout, le Labour passe à la troisième place des forces politiques avec 24% des votes en sa faveur, contre 44% pour les conservateurs, et 25% pour le Parti libéral-démocrate. Et malgré un résultat inverse des élections locales en France (qui a élu un président de droite il y a tout juste un an et a voté majoritairement à gauche aux municipales de mars dernier), difficile de ne pas établir de parallèle entre ces deux claques largement dues à la crise économique qui sévit de part et d’autre de la Manche. Comme si la baisse du pouvoir d’achat à l’échelle européenne ne pouvait que déboucher sur un effet sanction dans les urnes. Dès lors, le « modèle » prôné tardivement par notre parti socialiste, qui pensait enfin tenir sa martingale en imaginant les mêmes succès que le Labour dans les urnes, tourne vinaigre comme le souligne avec son habituel fiel félin Guillaume-en-Egypte…
L’icône Susan Kare
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