Le chat Guillaume en Bison Futé de la gauche
Tandis qu’au Parti socialiste, c’est un peu comme en ce week-end de Pentecôte, sanglant (sorties de route pour Montebourg ou bien Royal ? le premier renvoie dos à dos Delanoë et Royal dans le « Journal du Dimanche », la seconde se fait tancer par l’encore premier secrétaire du PS), Olivier Besancenot, le facteur révolutionnaire en voie de pipolisation avancée, parait la seule figure incontestée (entendez populaire) de gauche... « L’Express » lui consacrait cinq pages la semaine dernière, « Le Nouvel Observateur » sa une (« Le mystère Besancenot ») tandis que le très gauchiste Michel Drucker l’invitait hier dimanche 11 mai sur le plateau de Vivement Dimanche sur France 2, devant près de 2,5 millions de téléspectateurs ( !!! z’ont rien de mieux à faire un dimanche ensoleillé de pont que de regarder la télé les Français ???). Un « grand oral » réussi, selon « Libération » un « tapis rouge » selon « l’Express » : la presse souligne la très bonne opération qui consacre Besancenot comme une « nouvelle star » (Jean-Michel Helvig sur Médiapart), éclipsant d’autant la traditionnelle fête de Lutte ouvrière, l’autre extrême-gauche. Tout le monde est content ? Pas vraiment, du côté de la LCR (la ligue communiste révolutionnaire, le parti de Besancenot), cette popularité bon enfant en fait tiquer quelques-uns, comme le résume Bakchich : « Au fond, on réalise combien le discours révolutionnaire, combien l’alter-attitude est non seulement parfaitement soluble dans l’eau médiatico-capitaliste mais qu’elle est symboliquement majoritaire. » Il y en a bien un que tout ça amuse, c’est Guillaume-en-Egypte, le chat pigiste de poptronics qui prendrait bien la place d’un Bison Futé pour la gauche...
L’icône Susan Kare
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