« Dig, Lazarus, Dig !!! », nouveau single de Nick Cave and The Bad Seeds, le 18/02 et nouvel album le 3/03 (Mute/EMI).
En avant-première 4 vidéos teasers et un clip pour fêter un retour en pleine forme.
Nick Cave, toutes bacchantes en avant, de retour début mars avec un quatorzième album en compagnie des Bad Seeds © DR
< 07'02'08 >
Pop’clip, Nick Cave fait tourner les tables

On mettra ça sur le compte de la crise de la cinquantaine : Nick Cave a retrouvé son humour ! Jouant les vieux beaux, moustache Motörhead et coupe au carré, il revient aux Bad Seeds pour un nouvel album attendu le 3 mars. Lui le littéraire, l’exégète de Saint Marc se met désormais avec sa bande au complet à faire tourner les tables sur ces quatre hilarants teasers vidéos (signés Iain Forsyth and Jane Pollard), version apéritive de ce « Dig, Lazarus, Dig !!! » à venir.

1. « Lest I Shiver » :



2. « Place your hands upon the table » :



3. « Is there Spirits in the room » :



4. « Place your fingers upon the planchette » :



Après le chef-d’œuvre tardif « Abattoir Blues/The Lyre Of Orpheus » (2004), et le virage garage déviant Grinderman l’an dernier, monté avec sa garde rapprochée (Warren Ellis de Dirty Three, l’ex-Cramps Jim Sclavunos, Martyn P. Casey, ancien Triffids), le crooner australien retourne au rock stricto sensu. Une seule ballade en réchappe (« Jesus Of The Moon », on ne se refait pas), de celles qui ont marqué la deuxième moitié de sa carrière (avec ses populaires duos avec Kylie Minogue ou PJ Harvey). Sans atteindre le jusqu’au-boutisme déjanté des premières années des Bad Seeds, il y a vingt-cinq ans (Blixa Bargeld n’est plus là), « Dig, Lazarus, Dig !!! » laisse entendre (et c’est heureux) des réminiscences du totémique « Tupelo » de 1985.

Premier simple avant-coureur (sortie le 18 février), le morceau-titre raconte la résurrection de Lazare et son retour au monde. De New York, le voilà qui file à San Francisco passer du bon temps avec Miss Boo et Miss Quick et acheter des flingues, avant soupe populaire et case prison. Un de ces textes ironiques et grinçants qui font le prix de Nick Cave depuis bientôt trente ans.

« Dig, Lazarus, Dig !!! » :

matthieu recarte 

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