« Stress », nouveau clip de Justice, réalisé par Romain Gavras, du collectif Kourtrajmé.
« Stress », le troisième clip de Justice qui retourne le Net. © DR
< 05'05'08 >
Justice stresse ses fans
Bammm ! « Stress »… Le nouveau clip de Justice balance un cocktail Molotov dans la mare du Web, provoque une tempête sur Youtube et secoue cohorte de blogs, et ce dès sa mise en ligne le 1er mai. Du jamais vu dans l’histoire d’un clip musical. Il faut dire que « Stress », mis en scène par Romain Gavras, fils de et membre du collectif Kourtrajmé, divise autant qu’il rassemble, et ce même au sein de poptronics... Au choix, on le trouvera malsain, racoleur, outrancier, ou fulgurant… Il est sans doute un peu de tout ça, mais surtout, c’est un putain de bon film. Très fort et très violent… Dans la conjoncture poil à gratter les consciences, il est à mettre au côté du Funny Games de Michael Haneke qui n’en défraie pas moins les chroniques actuellement… Chez l’un comme chez l’autre, le propos ne porte pas tant sur la violence que sur le regard qu’on a sur elle. Dès lors, nul besoin d’explications ou de positionnements… c’est là… c’est tout. Les infos d’abord, pour lutter contre le flot de commentaires et de rumeurs qui enflamment la blogosphère ici et là, depuis la mise en ligne de ce clip où une bande de loulous à peine pubères et logotypés « Justice » au dos de leurs blousons jouent l’escalade de la violence. D’abord, le clip n’est pas interdit par les chaînes de télévision, étant donné que les producteurs ne l’ont jamais proposé aux chaînes. « Le clip n’a pas été envoyé en télévision, à aucune », déclare Pedro Winter, patron d’Ed Banger, le label de Justice, à poptronics. Du côté de Kourtrajmé comme de chez Ed Banger en effet, la stratégie est au « no comment » : « On ne dit rien sur le clip, explique Pedro. On lance le truc et on voit où ça retombe. » On n’en saura pas plus. Il serait vain de critiquer ou d’adouber l’opportunisme malin de Justice. L’important n’est pas d’entretenir la machine à buzz, mais de relever la pertinence de ces presque 7 minutes qui en disent plus, avec une bonne décennie d’écart, sur la banlieue que le film « La Haine ». Le collectif Kourtrajmé est plus que crédible dans ce registre. Près de 15 ans qu’il en joue et qu’il en détourne les codes ou qu’il les stigmatise à l’extrême comme dans « Batards de Barbares », extrait du film « Sheitan » (2006). Romain, quant à lui, a forcément un peu de l’héritage de son père, le cinéaste engagé Costa-Gavras : sens de la narration et de la provocation, art du casting et de la direction d’acteurs, même amateurs. Côté clip, il s’illustrait il y a peu avec la chronique sociale sur fond de tuning des bourgades grises du Nord dans le « Signatune » de DJ Medhi/Thomas Bangalter. Dans « Stress », la musique, si importante soit-elle, n’est que le combustible du film. Tout le long de son déroulement, elle est chahutée (tendre euphémisme) par la vraie bande son de l’histoire. C’est seulement le final qui laisse entendre une musique, seule, après que le preneur de son de l’action a lâché sa perche. Sur ces notes, les plus douces du titre, c’est au tour du cameraman de se faire tabasser tandis que la caméra muette, couchée en travers, continue de filmer la scène d’une voiture qui brûle. Une image comme nous en ont abreuvé les médias en pleine crise banlieue parano insurrectionnelle. Celle-ci fait plus mal… Peut-être parce qu’elle a l’air plus vrai… Les cinéphiles de série B reconnaîtront une adaptation du final de « Cannibal Holocaust ». L’horreur n’y venait pas de l’histoire d’explorateurs perdus au cœur de la forêt amazonienne, mais de la mise en abîme d’un faux documentaire, comme ici, qui se filmait tout seul pendant que le cameraman se faisait étriper. Au jeu des influences, les films de gang type « Orange Mécanique » de Kubrick et « Warriors » de Walter Hill, viennent évidemment à l’esprit. Enfin, on s’amusera des rapprochements avec les gamins destroy de Prodigy pour « Hotride » ou les clones d’Aphex Twin par Chris Cunningham. « Stress » est l’adaptation tardive du « Quand on arrive en ville » de Daniel Balavoine époque Starmania. Vous trouvez ça fort de cailleras ? Le Myspace de Romain Gavras accueille ainsi l’internaute. Preuve que « Stress » ne soulève rien de nouveau, mais qu’il le fait au bon moment.
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commentaires
écrit le < 05'05'08 > par <
moreismore bSd free.fr
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Encore un fois Justice ne se démarque pas au niveau de la musique à mon sens ... Ce sont de très bon "tubeurs" mais ils n’ont disons rien d’exceptionnels à mon sens ... Je n’arrive plus à y voir qu’une grosse machine de com’ ( jusque dans les looks qu’ils abordent étés comme hivers ). Faudrait peut être penser à changer de fringue de temps en temps , le cuir ça tient chaud... Ils ont toujours fait les bon choix niveau clip... (Leurs 2 comparses de DANCE sont meilleurs lorsqu’ils ont moins de fric et moins de diva-je-sais-encore-faire-le-grand-écart-à-mon-age...) Celui-ci est particulièrement réussi,et pertinent, on sent effectivement la marque de "Signatune" ( bien mieux réalisé...) D’accord avec cette fin à la Cannibal holocaust ... Elle participe aussi du revival de ce type de cinéma ( Blair witch et plus proche de nous REC ( très bon film d’ailleurs...)
écrit le < 06'05'08 > par <
yellooboy007 cq3 yahoo.fr
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ça ne vous rappelle pas un film, allez un petit effort, tourné en noir et blanc qui commence dans un train et qui se termine à la mort de l’équipe technique, voilà vous y êtes ... c’est arrivé près de chez vous !! Bien vu. Relisons donc la petite polémique autours de ce film...... Pour la référence à Haneke, suis pas sur, déjà parce que dans le clip, aucun des protagonistes ne prend à partie le spectateur, et qu’il n’y a en rien un funny game ! Pas de temporalité mesurée à la seconde près...
écrit le < 06'05'08 > par <
colinromain LXa gmail.com
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Excellent article, beaucoup d’autres commentaires par ici : http://www.fubiz.net/blog/index.php ?2008/05/01/1579-justice-stress
écrit le < 07'05'08 >
Total respect à Pedro Winter et ses sbires de si bien savoir faire parler d’eux à peu de frais, ils doivent jubiler. Tout ceci est faible, quelque soit l’angle où l’on se place, et atteste cruellement d’une aporie critique et plastique. Que l’on convoque Haeneke, pour lequel il est tout de même difficile d’épouver le moindre début de sympathie (a fortiori avec sa tentative toute pourrie de remake de Funny Games) passe encore, car ce n’est évidemment pas sérieux, l’autrichien pouvant au moins prétendre légitimement à l’appellation de créateur de formes. Et son cinéma de la cruauté, pour figé qu’il soit devenu, a le mérite de sa singularité et de son ambiguïté (revoir d’urgence "71 fragments de la chronologie du hasard"). Ce clip de Justice est signé Romain Gavras, fils de son père, ce qu’on ne peut pas lui reprocher (ou alors à théoriser une naïveté politique transmissible par génétique ?), qui a déjà réalisé quelques clips oubliés (à raison : cf celui de Rocé) et surtout le co-fondateur de Kourtrajmé. Impossible d’évoquer cette association de potes sans mentionner le soutien financier amené par Vincent Cassel et Matthieu Kassovitz, qui interviennent comme grand-frères et gourous, et dont tout le monde sait qu’ils vivent au coeur des cités du 93 et qu’ils ont une vision très précise (sociologique, politique, esthétique) de ce qu’il s’y passe. La crédibilité street se mérite autrement qu’à coups de films à l’esthétique pub (La haine), fantasme petit bourgeois autour des voyous et de la geste hip hop, un grand classique de l’histoire sociale et a fortiori parisienne. Le collectif Kourtajmé, en plus de ses réseaux solides, a un certain talent pour sa comm’, mais les plus attentifs se souviendront du flop "Sheitan", over buzzé à Cannes et qui s’avéra le pire des films tournant autour d’une problématique (pardon pour le gros mot) ’banlieue". Petit préambule qui ne nous éloigne pas du clip de Justice. On y voit donc une bande de loulous en virée urbaine trash, semant la panique sur leur passage à grands renforts de coups et de provoc. Pour être honnête, en faisant un énorme effort d’extrapolation de la musique (le morceau de Justice sentant très fort des aisselles, mon dieu que c’est mauvais), cette vidéo fonctionne une minute, on suit ces mômes dans leur hystérie de gang, vaguement accrochés à notre fauteuil, mais comment croire une seule seconde à ce qu’on voit ensuite ? C’est bien là le problème des films qui jouent sur l’ambiguïté réel/fiction, on voit parfois les grosses ficelles et cela sape de facto l’éventuel intérêt documentaire (limite snuff movie !) d’un tel jeu de massacre. Les gamins, pourquoi pas issus réellement d’un zone à risque et pourquoi pas branchés par l’ultra-violence cathartique, jouent à toute évidence une bien désagréable comédie. Le comble est atteint lorsqu’ils défoncent l’autoradio qui joue DANCE, le fameux hit de Justice, ou lorsque Romain Gavras himself se fait défoncer sa caméra à 30 000 plaques. Mazette, quelle ambition, quelle provocation, les gars, quel auto-regard critique so trash, encore un coup comme ça et vous jouerez dans la cour de Gaspard Noé. Non, vraiment, impossible de cautionner un tel objet à la violence très douteuse (lorqu’elle n’est pas explicitée ou contextualisée, on est littéralement au carnaval, c’est-à-dire dans un jeu qui sape tout ancrage dans le réel), qui sera à coup sûr censuré par les télévisions, trouvera refuge sur internet, sera commenté à l’envie et jouera finalement son rôle de film promo. Relevons que le clip ici perd de sa fonction de produit d’appel et strictement promotionnel puisque - invisible sur les supports tradi et dépendants du marketing générationnel - il obtient son autonomie et devient le centre du plan marketing évidemment fomenté par Winter (qui croit une seule seconde à son ingénuité ?).
écrit le < 07'05'08 >
Le premier qui pète la gueule de gaspar, xavier ou romain a gagné. Remettons à leur place ces petits branleurs qui utilise un malaise comme levier de marketing. Et la phrase de fin "film pas ça, fils de pute" pour se donner bonne conscience, c’est vraiment prendre les gens pour des cons que de dire qu’ici réside le "message sur les média", c’est minable. Pourtant j’adore les bastons dans les films, scorcese, smack my bitch up, la musique elctronique, c’est arrivé près de chez vous... J’ai juste envie de leur dire : PAUV’ TYPES
écrit le < 07'05'08 > par <
dragibus69 kme free.fr
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c’est walter hill qui a réalisé "the warriors"
écrit le < 07'05'08 > par <
julie.girard akA poptronics.fr
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Pan sur le bec. Merci pour la rectification.
écrit le < 08'05'08 > par <
noam.metellus QyJ gmail.com
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Dans The harder they come, film retraçant la vie d’un rude boy jamaiquain la violence est belle et le truand qui deveint une star de la chanson, revoit en flask back les films de Sam Peckinpah pendant les fusillades. Dans Orange mécanique des droggies sème la terreur avec une invention demente. Ce clip peu inventif n’a rien à voir avec la dénonciation ou la rebellion il serait anondin s’il ne renforçait l’idée d’ impunité dans une monde urbain dangeureux .... thème cher au front national, et idée qui justifie la surveillance de la police et la repression des individus qui vivent dans ces decors ... Ce bête clip de Justice réussit à faire un peu le jeu de toutes les instance autoritaire et centralisée à la fois (médias, police et industrie... ) car à qui l’imagerie simpliste developpée dans ce film va t elle profiter ? Ce film est plus efficace pour entrenire les délires sécuritaire que n’importe lequel des faits divers un peu montés en épingle par les journalistes de TF1 . Le" No comment des auteurs "est symptomatique d’ une ignorance politique et d’un opportunisme idiot. A la fin de " orange mecanique " la repression inventée par la société est plus terrifiante que les crimes comis par les droogies. A la fin de the harder they come , ivan the rude boy est denonçé par sa femme, qui pour sauver son enfant mourant, nous dit face caméra " whatever i do i fail " . Voilà comment on peut denoncer la violence ou la misère sociale. Ce n’est sûrement le but de Roman Gavras qui a réalisé un pompier spot d’extrême droite, et même pas, j’en suis sûre en connaissance de cause.. . non, juste par bêtise.
écrit le < 09'05'08 > par <
francoiseudes t3a free.fr
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Bon. J’ai regardé le bouzin, jusqu’au bout, même. Tout d’abord, artistiquement, c’est très mauvais. Le titre est indigent, cela va sans dire, et la réalisation vidéo est en dessous de tout. Caméra à l’épaule qui bouge ratée, couleurs "La Haine" moches, montage sans aucun dynamisme. Aucun interêt. Après, au niveau du fond, je ne vois pas très bien où des petits couillons qui passent leur vie au baron veulent en venir à affubler un crew de racaille de leur sigle. Idendification ? Mais à quoi ? Eux aussi ils ont la haine parce que la vodka-fraise est à 20 Euros ? Pas chercher, du fond il n’y en a pas. Le truc inquiétant, c’est l’utilisation d’une mythologie moderne à des fins "esthétiques", vidée de son sens. Parce que ces mecs, ils existent en vrai, y en a plein la gare du nord, et oui, ils sont noirs, oui ils sont parfois rebeu, oui ils ont moins de 18 ans, oui ils cassent des bagnoles, ils dépouilles des gosses dans la rue, ils agressent des filles dans le RER, etc. C’est une situation grave, et c’est irresponsable de l’utiliser à des fins ludiques, d’une part, et de stigmatiser toute une population, d’autre part. Le niveau de pensée de cette génération est tout de même exceptionnellement bas. Plus rien ne veut plus rien dire. Ils auraient au moins pu mettre des kids en Am’App fluo qui cassent tout au Pop In et au Truskel et finissent par se friter sérieux avec la bande de la Gare Du Nord. Ca, ç’aurait été shocking et gonflé. Ils auraient assumé une vraie guerre de classe. Parce que, ils le savent pas, les abrutis de Justice et leur débile de réal, mais les kids en fluo en tiennent une belle couche, de frustration. Tellement énorme et pourtant interdite à dire, parce que quand même, quand on est blanc et que nos parents travaillent et qu’on fait un minimum d’études, hein, la vie, c’est plus facile que dans les cités. Donc, cette racaille, c’est la violence fantasmée de ces gosses de bourges. Et c’est aussi leur peur, leur peur totale de la vraie violence. Ils sentent bien que la vie, c’est pas une pub pour la lessive, mais ils y regardent pas trop, dès fois que ça serait un vrai cauchemard. Ensuite, politiquement, c’est une pure connerie. En vidant tout ça de son sens, c’est encore une perche pour la droite. Tant que la gauche politique et que les gens dit de gauche ne prendront pas le problème au sérieux... Enfin, promotionnellement on s’en fout. Les mecs ont eu mon click ce matin, dans une semaine, ça fera 1 million de clicks. Mais ça veut pas dire qu’on a tous aimé. Ca veut dire que le réal va surement retravailler, plus cher, plus vite, parce qu’il pourra dire qu’il a eu 1 million de pages vues. Mais bon, à un moment, y a bien quelqu’un de sérieux qui va lui dire qu’il est nul, non ? Sinon, en ce qui me concerne, j’écouterai pas plus Justice. Communiquer sur de la merde, hein... C’est pas American Life. C’est pas I Want Your Sex. C’est Borat, plutôt.
écrit le < 11'05'08 > par <
spammez-moi 8cX jaime-trop.ca
>
Merci Justice pour ce clip et ce bon morceau d’électro bien stressant ;) Sur le fond, àmha rien de nouveau depuis la haine, certains certains s’en sortent mais la masse se fait refouler pour un travail aussi diplomés soient ils. Pas de justice sociale == un pays en retard et malade.
écrit le < 13'05'08 >
Communiqué de de Justice : La vidéo de "STRESS" est née d’une idée : offrir un clip indiffusable en télé à un titre indiffusable en radio. Sans la contrainte de réaliser un clip “diffusable ???, nous avons pris toutes les libertés avec ce support. Pas pour choquer gratuitement : juste pour ouvrir le débat, susciter des questions, comme le font régulièrement le cinéma, la littérature ou l’art contemporain. Avec cette liberté viennent des risques : être mal interprétés, voire instrumentalisés. Nous ne l’avons à l’origine confié qu’à un seul site web (celui de Kanye West), certains que ce clip trop long, trop violent et aussi peu consensuel ne pouvait exister qu’en dehors des schémas habituels. Nous étions conscients que le clip était sujet à controverse. Nous n’imaginions pas un instant que le débat irait si loin, que nous nous retrouverions à devoir nous justifier sur des sujets aussi graves. Mais la récupération massive de ce clip, en quelques heures seulement, nous a rappelé à quel point il est difficile aujourd’hui de contrôler la destination des images et l’intégrité de leur propos. Nous n’avons ni l’intention ni la légitimité de parler en profondeur des problèmes de société. Ce film n’a jamais été envisagé comme une stigmatisation de la banlieue, comme une incitation à la violence ou, surtout, comme un moyen larvé de véhiculer un message raciste. Cette vidéo n’a jamais été censurée. Nous avions pris dès le départ la décision de refuser systématiquement toute diffusion télévisuelle afin de ne l’imposer à personne. Nous avons donc toujours laissé au spectateur le choix de la voir ou de l’ignorer sans jamais tenter d’orienter sa pensée, conformément à l’idée que nous nous faisons de l’art et du divertissement. Gaspard & Xavier, JUSTICE
écrit le < 29'06'08 > par <
boitepostale LQ6 aliceadsl.fr
>
Ce clip donc, "pas pour choquer gratuitement : juste pour ouvrir le débat, susciter des questions… "
Nous ne l’avons à l’origine confié qu’à un seul site web (celui de Kanye West…) »
ps : la banlieue est un immense terrain de jeu pour les plus jeunes (sans ironie, juré !), mais il faut en sortir à condition de voir ailleurs ce qu’il s’y passe. Hélas, tout est fait pour les y retenir par ceux-là mêmes qui dénoncent leur mise à l’écart. La banlieue ne reflète pas la France dans son ensemble, heureusement pour nous tous, je le sais je suis allé voir ailleurs…
Il twittait avec ses chaussures debout
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