Vive la grève !
Depuis que notre Président a décidé de supprimer la publicité à la télévision publique, Guillaume-en-Egypte ne décolle plus de l’écran, et son état de chat lui permet de percevoir bien d’autres choses que nous autres humains : voilà donc l’autre face du discours déjà passablement scandaleux de Nicolas Sarkozy sur la grève. En ce jour de large mobilisation (avec 190 appels à la manif, on descend dans la rue aujourd’hui pour l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, la protection sociale et la défense des services publics face à la crise, hôpital en tête, et sans aucun doute contre la droite au pouvoir...), il n’est pas inutile de rappeler que le droit de grève est inscrit dans la Constitution. N’en déplaise aux libéraux de service et à ces micro-trottoirs ouverts aux usagers les plus énervés. On se doute qu’à Saint-Lazare et en banlieue parisienne, d’aucuns subissent les contrecoups de la grève. Mais Poptronics mobilisé (entre garde d’enfants et défilé militant) s’inscrit en faux contre les propos lénifiants du chef de l’Etat, qui, sous couvert de grosse rigolade, illustrent sa conception hyper-individualiste du rapport au monde, celle du « travailler plus pour gagner plus » et du « dépasser un peu ses craintes personnelles » (dixit Eric Woerth ce matin...). La crise est certes mondiale, mais les réponses pour l’instant très couleur locale que nous assène un Sarkozy droit dans ses bottes sont tout bonnement insupportables : l’école, les transports, l’hôpital, la justice, la presse, le travail social... De motion de censure en appel des appels, la crise fait bouger les lignes. Pas trop tôt...
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