Un crash peut en cacher un autre
Une fois n’est pas coutume, le dessin que Guillaume-en-Egypte, le chat pigiste de poptronics, nous a envoyé, se passe totalement de commentaires. Son esprit grinçant vient en effet à point nommé dans le concert de pleureuses qui a suivi la disparition, quelque part au-dessus de l’Atlantique, d’un Airbus A330 d’Air France, avec 228 personnes à bord. Des pleureuses qui sont tous des professionnels de l’information, totalement fascinés par l’accident. Comme quoi Paul Virilio, le philosophe de la catastrophe qui soutient que la tyrannie du temps réel nous a fait passer de l’intérêt commun à « la communauté d’émotions », a plus que jamais raison. Une autre disparition, celle d’une gauche de gouvernement en France, occupera probablement les mêmes journaux dimanche soir, à l’issue des européennes dont on nous dit qu’elles battront des records d’abstention. Des aléas du PS, poptronics reparlera sans doute, beaucoup plus volontiers que des catastrophes aériennes...
PopAntivirus#8 Resistencia (2) ou la musique libérée
Dany, Dany cool Clermont 2019, le court du jour 7 : « The Passage » Avec Marie NDiaye, des écrivains de moins en moins sur la réserve Chris Marker s’invite au premier Apple II Festival France La rentrée pavée de roses de Martine Aubry Désirs d’avenir, pourquoi tant de mèmes ? Les tontons flingueurs du Parti socialiste |