pop’in est un espace en friche, à investir pour discuter, amender, proposer et encore s’engueuler autour de thématiques diverses et variées.
< 6 > messages - dernier le < 22'04'08 > par < ailleurs.vb cGD numericable.fr >
poptronics, le site est à vous
Une société peer-to-peer, un sujet pour poptronics ? le < 25'06'07 > par < Julien Millanvoye >

A lire votre communiqué, je crois qu’une info pourrait vous intéresser… il s’agit du site internet http://www.lanouvelleorigine.com Il s’agit d’un blog assurant la distribution, entièrement gratuite (chapitre par chapitre en pdf) d’un livre éponyme paru aux éditions Nouveaux Débats Publics. Ce livre, écrit par un entrepreneur de renom (Philippe Lemoine, PDG de LaSer -Lafayette Service), fait exploser un certains nombres d’idées reçues sur le monde en train de se construire et de s’inventer… Il en appelle à une société en peer-to-peer et explore comment elle pourrait s’incarner, et s’incarne déjà, dans cinq champs : l’art, le business, la politique, le militantisme, la jeunesse… Le site propose des vidéos d’entretiens, les chapitres donc, les réactions de diverses personnalités… Je vous mets ci-dessous celle que j’ai fait paraître, pour vous donner une idée : réaction au chapitre intitulé "les soleils".

Ce qui m’attriste parfois, quand je lis le livre de Philippe Lemoine, c’est que le monde qu’il décrit et appelle de ses vœux pourrait bien ne jamais voir le jour, alors qu’il existe déjà et qu’existent déjà d’autres mondes, encore plus fous et chaleureux. Ces mondes divers existent, vivent et sursautent ; cognent sous vos pieds pour se faire entendre. Leurs habitants, parfois la nuit, se sentent seuls et pleurent. Hip hop chromé, altermondialisme viscéral, physique quantique, trans-humanité, magie blanche, sont quelques unes des utopies qui les animent et les secouent ; mais ce ne sont pas les seules. Ces mondes existent, se construisent, parfois s’enrichissent, dans l’indifférence éternelle et légèrement humide des médias… Ce qui est bien plus dommageable pour ces derniers, que pour les mondes eux-mêmes.

Mais, dans ces mondes aussi, parfois on doute, et on souffre, notamment lorsque, lors d’un entretien d’embauche par exemple, un acharné de l’égoïsme, un fou de l’argent, très vingt-et-unième siècle dans son genre, fait glisser sur vous son regard incompréhensif, parfois légèrement fasciné, mais le plus souvent méprisant.

Nous sommes lancés dans le train du futur, mais devant nous nous ralentit une foule, qui ne veut pas monter à bord, qui préfère nous précéder tout en nous ralentissant, et pester contre ces rails tordus, ce soleil de plomb, et la tristesse infinie des mirages. Bientôt, si le monde des certitudes finit par s’énerver vraiment de notre art de vivre, oscillation perpétuelle entre doute et plaisir, on finira peut-être par nous faire descendre, de force. Ce serait dommage, pour nos enfants.

On dirait souvent que, maintenant que nous sommes nés, tout compte fait on ne veut plus de nous.

Quand je me sens trop seul, je consulte Google, l’Oracle. « Monde, utopie, avenir, espoir ? » Sa réponse est sibylline.

Mais me rappelle que, quand on a choisi de vivre sur ces terres, en réalité, on n’est plus jamais vraiment seul : nous sommes connectés.

Voilà, en tout cas longue vie à Poptronics… Et à très bientôt !

(Julien Millanvoye, écrivain, premier roman « Réveillez-moi », paru chez Hachette Littératures, Myspace : reveillezmoi.com)

Une société peer-to-peer, un sujet pour poptronics ? le < 23'07'07 > par < lozano eLH provisoire.com >

Yes, de longues nuits devant mes écrans scintillants... dernièrement j’étais avec des activistes du net qui s’interrogeaient sur les formes de rétribution que pouvaient offrir le net, à leur grande surprise j’ai déclaré que je ne voyais pas l’intérêt de réintégrer le système machand alors que depuis pratiquement 10 ans on avait réussit à s’en préserver tout en déployant des réseaux d’échanges inédits et planétaires, réseaux d’échanges et de partage qui ont permi à beaucoup d’internautes d’enrichir leur vie avec de nouvelles expériences.

Encore faut il se persuader que ce n’est pas google qui a fait le net mais au contraire c’est le net qui a fait que google devienne possible... Quand au peer to peer, le net n’est ce pas justement un protocole IP to IP ?