Annick Rivoire @ Loz Traitement à rebours pour une image a-contemporaine : la prise de vue est réalisée avec le dernier cri des appareils numériques, l’image est ensuite passée au scanner des premiers Mac pour faire du vieux avec du neuf. Loz est un net artiste qui aime les vieilles technos. Son site : http://www.logz.org/
Annick Rivoire
Elle impulse et propulse Poptronics. Après dix ans d’observation pointue et critique de la création avec/dans/sur les nouveaux médias en tant que journaliste, elle a quitté le quotidien « Libération » à l’été 2006, pour lancer le projet qu’elle veut utopique d’un média des cultures digitales. Au four et au moulin, elle dirige la rédaction tout en assumant la responsabilité de gérante et directrice de la sarl poptronics.
Elle intervient également dans des tables rondes et colloques (Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, Nuits sonores à Lyon, Rencontres européennes des artistes à Cabourg…), contribue à des projets d’artistes (Alexandre Périgot, Claude Closky), et a notamment participé à l’ouvrage collectif « Second Life, un monde possible » (ed. les Petits matins, oct. 2007).
Elisabeth Lebovici @ DR
Elisabeth Lebovici
Rédactrice en chef du pop’lab, Elisabeth est critique d’art, a travaillé quinze ans au service Culture de
« Libération », fut rédactrice en chef de
« Beaux-Arts Magazine » et a participé à de multiples projets impliquant des artistes ; des ouvrages (Annette Messager, Georges Tony Stoll, Valérie Mréjen….) ; des séminaires (« Something you should know » à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, depuis janvier 2006) ; des expositions et festivals mais également d’autres activités plus militantes. Elle enseigne sporadiquement, s’énerve assez souvent, écrit des chroniques critiques sur son blog,
Le Beau Vice, et aussi de gros pavés érudits, à l’instar de « Femmes artistes, artistes femmes, la création à Paris au XXe siècle », à paraître le 3 septembre 2007 aux éditions Hazan (en collaboration avec Catherine Gonnard).
Toffe © DR
Christophe Jacquet dit Toffe
Activiste graphique, professeur invité dans les plus prestigieuses universités (la Calarts de Los Angeles en 2007), générateur d’expositions (au Festival international de l’affiche en 2005 à Chaumont), Toffe réfléchit à l’identité graphique d’institutions culturelles (le Cneai, le Centre culturel d’Alger), de grandes compagnies (le Lit national) comme aux systèmes graphiques pour un festival de musique acousmatique à Londres (Cut and Splice, 2006)…
Directeur artistique de poptronics, il prend en charge son identité visuelle.
David Guez @ DR
David Guez
Artiste présent sur le Net français depuis 1994, hacktiviste et ancien informaticien, David Guez est le conseiller ès code de poptronics. Il arpente le Net en quête de solutions et aide à la mise en place des spécifications. Ce précurseur de l’art Internet en France a notamment été le premier à imaginer la plate-forme d’échanges audiovisuelle Teleweb.org (un ancêtre de
Dailymotion ou
Youtube) dès 1998, poussant à l’émergence du « self-média » dont poptronics est un avatar. En 2004, il affirmait la fin du Web et lançait des projets artistiques en P2P (les échanges pair à pair, ou peer to peer). Sa carrière l’a mené d’expositions en festivals, de performances en réalisations de sites (à l’instar de la plateforme communautaire
1400cm3, alternative à
Myspace, ou de
2067 un e-mail vers le futur).
Pierre Giner © DR
Pierre Giner
Artiste, réfléchisseur en chef, il offre à poptronics ses utopies et ses envies de changer de manière de vivre dans le flux d’informations. Conseiller très spécial, il imagine la petite phrase sans rapport avec poptronics en page d’accueil, pousse l’entreprise pop vers plus de fantaisie et d’imagination. Le Peter Pan de poptronics est artiste et impossible à cataloguer, même s’il n’a pas peur de confronter outils technologiques et problématiques contemporaines pour proposer des œuvres jouant du décalage. Bien avant l’interdiction de la cigarette, il imaginait
« Ça dure un peu », une clope digitale qui se consume d’un clic, classique de l’art du réseau. Spécialiste de la re-mise en scène ou du détournement, il conçoit entre autres « le Bruit des avions », un simulateur de vol qui n’apprend pas la chute, « Elsewhere Japan », une vraie fausse balade dans un paysage d’images réalisées au Japon avec un téléphone portable ou encore
Talk Saver, un prototype pour capter la parole et la transcrire en texte, conçu pour la biennale de Venise en 2005. A l’automne 2006, il réalisait pour Patrick Bouchain au pavillon français de la biennale d’architecture de Venise un dispositif de promenade dans le travail de l’architecte.