Le 6 décembre 2006, arguments du baptême.
« - Poptronics, parce que cette culture est aussi "pop" que l’a été en son temps la musique des Beatles. Elle aussi est encore cantonnée aux marges, hors des musées, hors des journaux et des institutions.
Poptronics, parce qu’il y a une histoire des nouveaux médias, et qu’elle s’écrit en faisant tous les jours table rase du passé, dans un effet amnésique invraisemblable (on n’a toujours pas trouvé comment archiver le Web, par exemple...).
Poptronics, parce que la revue éponyme américaine "Popular Electronics" fit sensation dans les années 70 auprès des ancêtres de nos actuels pirates, en présentant l’Altair 8800, premier micro-ordinateur à monter soi-même pour 400 dollars.
Poptronics, parce que "toute nouvelle technologie apporte de nouvelles implications sociales, certaines désirables, d’autres pas", comme le dit Mélanie Rieback, chercheuse à la faculté libre des sciences d’Amsterdam, et que, "dans les étapes de développement d’une nouvelle technologie, il est indispensable que des gens réfléchissent parallèlement à ces questions". Et pour y réfléchir, sans verser dans la technobéatitude ou la critique sans fin, il faut un lieu, fût-il virtuel (deux blogs pour commencer, des forums, un site internet), pour fédérer cette "scène" du réseau. »