Roberte la Rousse répond à nos questions en français et en française sur leur lettre ouverte à l’Académie française pour féminiser la langue et en finir avec le sexisme linguistique.
Roberte la Rousse demande à l’Académie de féminiser la langue française. © DR
< 08'03'18 >
Roberte la Rousse en française dans la texte
Le collectif Roberte la Rousse profite du 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, pour saisir l’Académie française. Derrière Roberte la Rousse, Cécile Babiole et Anne Laforet, deux artistes chercheuses, déterminées à rétablir l’égalité linguistique et lutter contre le sexisme de la langue française. Roberte la Rousse a donc commis une lettre ouverte à l’Académie en la personne de son secrétaire perpétuel (sic) Hélène Carrère d’Encausse, qu’elle rend publique en cette journée faste ( ?) pour l’émancipation féminine. Poptronics aurait pu passer directement « en française ». Pour soutenir cette initiative loin d’être farfelue, nous avons proposé à Roberte la Rousse de publier leur interview en deux versions : en français et « en française ». De manière à ce que vous puissiez vous faire une idée de ce que serait une langue débarrassée de stéréotypes sexistes… L’interview de Roberte la Rousse en françaisVous interpellez l’Académie française pour qu’elle étudie une proposition de féminisation de la langue française. Pourquoi cette institution (très) poussiéreuse dont vous soulignez le « dédain » à l’égard des « écrivaines » ? Parce que c’est l’Académie française, qui, au XVIIème siècle, a créé la règle d’accord instituant la primauté du masculin sur le féminin, en prétendant : « le genre masculin étant le plus noble, il doit prédominer chaque fois que le féminin et le masculin se trouvent ensemble » (Vaugelas, grammairien et académicien - 1647 ). Nous avons tou⋅tes appris cette règle à l’école primaire : « Le masculin l’emporte toujours sur le féminin ». C’est encore l’Académie qui a condamné l’usage de termes féminins désignant les activités « nobles » qu’elle considérait comme la chasse-gardée des hommes : « Il faut dire cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre ; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. ». Aujourd’hui, même si l’influence de l’Académie s’émousse, ces règles s’imposent encore contre toute logique, dans des expressions comme « Quelle heure est-il ? » au lieu de « Quelle heure est-elle ? ». Sans parler des cas où le masculin est purement arbitraire, par exemple : « Il fait beau »... L’Académie française (constituée depuis sa création en 1630 par 730 personnes, dont 8 femmes…) ne parvient toujours pas à comprendre la nécessité de représenter dans la langue 51% de la population, ni de représenter équitablement les écrivaines parmi ses membres. La « française » est un projet de « décolonisation de la langue française ». En quoi est-elle colonisée et sexiste selon vous ? Toutes ces règles initiées par l’Académie française sont encore largement appliquées aujourd’hui. Elles aboutissent à une invisibilisation des femmes dans l’espace linguistique et social, comme si la langue française appartenait aux hommes et les représentait en priorité. Ces règles contribuent à la reproduction et à la pérennisation des stéréotypes. Comment une petite fille peut-elle se projeter dans l’avenir comme médecin ou philosophe s’il n’existe pas de terme féminin pour désigner ces métiers ou fonctions ? Cette invisibilisation des femmes est amplifiée sur Internet, car le machine learning (les méthodes d’apprentissage de la langue par des algorithmes) relaye les stéréotypes et les distorsions (ou biais) extraites du big data. Or, ce type de développement biaisé sert de base à de nombreuses applications comme le moteur de recherche de Google ou son traducteur automatique. Par exemple, dans le cas de la traduction d’une langue non genrée comme le turc à une langue genrée comme le français, le traducteur automatique prédit le genre de manière stéréotypée : « o bir doktor » (qui veut dire « il ou elle est médecin ») est traduit par Google Translation par « il est médecin » et « o bir hemsike » (il ou elle est infirmier⋅ère) est traduit par « elle est infirmière ». Algorithme sexiste (capture écran). © DR En quoi consiste « la bonne usage », le projet de simplification de la langue que vous proposez à l’Académie ? (Et subsidiairement, comment l’avez-vous élaboré ?) Nous avons intitulée « La bonne usage » notre règle de féminisation de la langue française en référence à la grammaire de Grevisse en vigueur dans toutes les écoles primaires depuis plusieurs générations. Voici cette règle nécessaire et suffisante pour écrire en française : RÈGLE GÉNÉRALE Substituer systématiquement les formes féminines aux formes masculines. Conserver les formes épicènes (c’est-à-dire ayant la même forme au masculin et au féminin). APPLICATION DE LA RÈGLE AUX SUBSTANTIFS Remplacer systématiquement les formes masculines par les formes féminines quand elles existent. Si aucune forme féminine n’existe, utiliser les formes masculines précédées d’un déterminant féminin. APPLICATION DE LA RÈGLE AUX PARTICIPES PRÉSENTS Les participes présents sont arbitrairement au masculin singulier en français, il faut donc utiliser arbitrairement le féminin singulier en française. APPLICATION DE LA RÈGLE AUX PARTICIPES PASSÉS Les participes passés sans complément d’objet direct antécédent sont arbitrairement au masculin singulier en français, il faut donc utiliser arbitrairement le féminin singulier en française. Nous nous sommes longuement interrogées sur l’envergure de notre féminisation. Se limiter à utiliser les formes féminines existantes dans le français actuel ? Ou bien inventer des formes féminines en se basant sur les règles préconisées par le guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions (1999) ? Ou encore créer des néologismes de toutes pièces ? Après avoir testé ces différentes possibilités, nous avons opté pour une féminisation franche, mais qui préserve la lisibilité. Avec le collectif Roberte la Rousse, vous avez débuté ce projet par des performances dans le champ de l’art numérique, à la Gaîté lyrique notamment. Votre action est-elle artistique, linguistique ou féministe (ou les trois à la fois) ? Les 3 à la fois, nous sommes artistes, travaillons sur la langue dans une perspective féministe. Nous ne pouvons pas les séparer. Une autre dimension est également importante : le rapport au numérique et le nouveau contexte dans lequel la langue évolue. La langue est désormais autant parlée par les humains que par les machines grâce aux algorithmes qui traitent et produisent du texte écrit et du discours oral. Cet écosystème est pour nous autant un champ de recherche qu’un outil de travail. La portée de l’action artistique de Roberte la Rousse peut-elle déborder dans le champ politique ? C’est déjà un acte politique. De plus, nous traduisons des textes qui ont une portée politique : par exemple « A votée », une nouvelle de science-fiction écrite en 1956 par Isaac Asimov qui présente une société où le vote n’est plus l’apanage des citoyens mais l’affaire de l’ordinateur central « Multivac ». La thématique de la nouvelle résonne avec les dernières élections présidentielles, les algorithmes prédictifs, les bots électoraux, etc. « A Votée » (extrait) en française par le collectif Roberte la Rousse : L’humour qui marque l’adaptation « en française » de certains textes de la littérature est-il une arme suffisante pour lutter contre la discrimination linguistique ? C’est au moins un moyen de faire prendre conscience du problème à un public qui l’ignore le plus souvent ou n’avait jamais réalisé à quel point la langue française était marquée par la prééminence du masculin. Dans votre lettre ouverte à l’Académie, vous avancez que votre projet de simplification « règle une fois pour toutes la controverse actuelle sur l’écriture inclusive ». Quelle est votre position sur cette controverse ? Nous sommes favorables à toute initiative qui casse l’hégémonie du masculin sur la langue. L’expression « écriture inclusive » nous semble, d’ailleurs, inadaptée car il s’agit plutôt d’une écriture démasculinisée, plutôt appropriée pour la langue écrite. Des solutions restent à inventer à l’oral, et « la française » en est une parmi d’autres. Que l’Académie parle de « péril mortel » montre leur déconnexion avec des locuteur⋅rices qui pratiquent une langue vivante. Vous avez travaillé « en profondeur » sur la révision de la langue française, à l’aide d’algorithmes corrigés à la main, d’un script de traduction automatique et d’un dictionnaire libre. Pourriez-vous nous en dire plus sur ce travail ? Un dictionnaire (masculin-féminin) et un script de traduction automatique (en langage Python) ont été développés sur la base de la règle générale de féminisation de la langue française. Notre dictionnaire est en perpétuelle expansion et reçoit au fur et à mesure de nouvelles entrées au gré de nos traductions. Grâce à ces outils, la traduction automatique aboutit à une version en française comportant moins de 0,4% d’erreurs, ce que nous trouvons acceptable. Les principales erreurs sont dues aux homonymes orthographiques, par exemple le script remplace automatiquement « il dit sur un ton sévère » par « elle dite sur une ta sévère » quand la traduction correcte devrait être « elle dit sur une ton sévère ». Cette traduction automatique fait donc ensuite l’objet d’une relecture/correction humaine. Ainsi, en tant qu’autrices et artistes, nous endossons et revendiquons le double rôle de néo-académiciennes-programmeuses ET de petites mains. Nous sommes conscientes de la manière dont les systèmes automatisés sont basés sur l’exploitation du travail de « petites mains » ou sous-prolétaires du clic payés à la micro-tâche (comme écrire des légendes de photos, traduire quelques phrases d’une langue à l’autre, etc.). L’automatisation ne remplace pas leur travail, mais le déplace loin des lieux visibles de la technologie. Qu’attendez-vous de l’Académie française ? Une réponse (a priori négative), l’invitation à une communication en séance (improbable), l’examen sérieux de votre proposition ? Nous nous attendons à une réponse négative, nous sommes curieuses de découvrir leur argumentation. Et si le silence l’emporte, comment allez-vous poursuivre l’action linguistique ? Nous sommes en train de mettre en œuvre une nouvelle étape de notre projet « En française dans la texte » sous le titre Wikifémia. Avec Wikifémia (contraction de « Wikipédia » et « En française dans la texte »), nous écrivons et traduisons « en française » des récits hypertextuels à partir de biographies de femmes tirées de l’encyclopédie en ligne. Une première présentation de Wikifémia aura lieu le 21 mars à La Ruche à Orléans. L’interview de Roberte la Rousse en françaiseVous interpellez l’Académie française pour qu’elle étudie une proposition de féminisation de la langue française. Pourquoi cette institution (très) poussiéreuse dont vous soulignez la « dédain » à l’égard des « écrivaines » ? Parce que c’est l’Académie française, qui, à la XVIIème siècle a créée la règle d’accord instituante la primauté de la masculine sur la féminine, en prétendante : « la genre masculine étante la plus noble, elle doit prédominer chaque fois que la féminine et la masculine se trouvent ensemble » (Vaugelas, grammairienne et académicienne - 1647). Nous avons toutes apprise cette règle à l’école primaire : « La masculine l’emporte toujours sur la féminine. » C’est encore l’Académie qui a condamnée l’usage de termes féminines désignante les activités « nobles » qu’elle considérait comme la chasse-gardée des hommes : /Il faut dire cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre ; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc./. Aujourd’hui, même si l’influence de l’Académie s’émousse, ces règles s’imposent encore contre toute logique, dans des expressions comme /Quelle heure est-il/ à la lieu de « Quelle heure est-elle ». Sans parler des cas où la masculine est purement arbitraire, par exemple : /il fait beau/... L’Académie française (constituée depuis sa création en 1630 par 730 personnes, dont 8 femmes) ne parvient toujours pas à comprendre la nécessité de représenter dans la langue 51% de la population, ni de représenter équitablement les écrivaines parmi ses membres. La « française » est une projet de « décolonisation de la langue française ». En quoi est-elle colonisée et sexiste selon vous ? Toutes ces règles initiées par l’Académie française sont encore largement appliquées aujourd’hui. Elles aboutissent à une invisibilisation des femmes dans l’espace linguistique et sociale, comme si la langue française appartenait aux hommes et les représentait en priorité. Ces règles contribuent à la reproduction et à la pérennisation des stéréotypes. Comment une petite fille peut-elle se projeter dans l’avenir comme médecine ou philosophesse si elle n’existe pas de terme féminine pour désigner ces métiers ou fonctions ? Cette invisibilisation des femmes est amplifiée sur Internet, car la machine learning (les méthodes d’apprentissage de la langue par des algorithmes) relaye les stéréotypes et les distortions (ou biaises) extraites de la big data. Or, cette type de développement biaisée sert de base à de nombreuses applications comme la motrice de recherche de Google ou sa traductrice automatique. Par exemple, dans la cas de la traduction d’une langue non genrée comme la turque à une langue genrée comme la française, la traductrice automatique prédit la genre de manière stéréotypée : « o bir doktor » (qui veut dire /il ou elle est médecine/) est traduite dans Google Translation par /il est médecin/ et « o bir hemsike » (/il ou elle est infirmier⋅ère/) est traduite par « elle est infirmière ». Algorithme sexiste (capture). © DR En quoi consiste « la bonne usage », la projet de simplification de la langue que vous proposez à l’Académie ? (Et subsidiairement, comment l’avez-vous élaborée ?) Nous avons intitulée « La bonne usage » notre règle de féminisation de la langue française en référence à la grammaire de Grevisse en vigueur dans toutes les écoles primaires depuis plusieurs générations. Voici cette règle nécessaire et suffisante pour écrire en française : RÈGLE GÉNÉRALE Substituer systématiquement les formes féminines aux formes masculines. Conserver les formes épicènes (c’est-à-dire ayante la même forme à la masculine et à la féminine). APPLICATION DE LA RÈGLE AUX SUBSTANTIFS Remplacer systématiquement les formes masculines par les formes féminines quand elles existent. Si aucune forme féminine n’existe, utiliser les formes masculines précédées d’une déterminante féminine. APPLICATION DE LA RÈGLE AUX PARTICIPES PRÉSENTES Les participes présentes sont arbitrairement à la masculine singulière en /français/, elle faut donc utiliser arbitrairement la féminine singulière en française. APPLICATION DE LA RÈGLE AUX PARTICIPES PASSÉES Les participes passées sans complément d’objet directe antécédente sont arbitrairement à la masculine singulière en /français/, elle faut donc utiliser arbitrairement la féminine singulière en française. Nous nous sommes longuement interrogées sur l’envergure de notre féminisation. Se limiter à utiliser les formes féminines existantes dans la française actuelle ? Ou bien inventer des formes féminines en se basante sur les règles préconisées par la guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions (1999) ? Ou encore créer des néologismes de toutes pièces ? Après avoir testée ces différentes possibilités, nous avons optée pour une féminisation franche, mais qui préserve la lisibilité. Avec la collective Roberte la Rousse, vous avez débutée cette projet par des performances dans la champ de l’art numérique, à la Gaîté lyrique notamment. Votre action est-elle artistique, linguistique ou féministe (ou les trois à la fois) ? Les trois à la fois, nous sommes artistes, travaillons sur la langue dans une perspective féministe. Nous ne pouvons pas les séparer. Une autre dimension est également importante : la rapport à la numérique et la nouvelle contexte dans laquelle la langue évolue. La langue est désormais autant parlée par les humaines que par les machines grâce aux algorithmes qui traitent et produisent de la texte écrite et de la discours orale. Cette écosystème est pour nous autant une champ de recherche qu’une outil de travail. La portée de l’action artistique de Roberte la Rousse peut-elle déborder dans la champ politique ? C’est déjà une acte politique. De plus, nous traduisons des textes qui ont une portée politique : par exemple « A votée », une nouvelle de science-fiction écrite en 1956 par Isaac Asimov qui présente une société où la vote n’est plus l’apanage des citoyennes mais l’affaire de l’ordinatrice centrale « Multivac ». La thématique de la nouvelle résonne avec les dernières élections présidentielles, les algorithmes prédictives, les bots électorales, etc. L’humour qui marque l’adaptation « en française » de certaines textes de la littérature est-elle une arme suffisante pour lutter contre la discrimination linguistique ? C’est à la moins une moyenne de faire prendre conscience de la problème à une publique qui l’ignore la plus souvent ou n’avait jamais réalisée à quelle pointe la langue française était marquée par la prééminence de la masculine. Dans votre lettre ouverte à l’Académie, vous avancez que votre projet de simplification « règle une fois pour toutes la controverse actuelle sur l’écriture inclusive ». Quelle est votre position sur cette controverse ? Nous sommes favorables à toute initiative qui casse l’hégémonie de la masculine sur la langue. L’expression « écriture inclusive » nous semble, d’ailleurs, inadaptée car elle s’agit plutôt d’une écriture démasculinisée, plutôt appropriée pour la langue écrite. Des solutions restent à inventer à l’orale, et « la française » en est une parmi d’autres. Que l’Académie parle de « péril mortelle » montre leur déconnexion avec des locutrices qui pratiquent une langue vivante. Vous avez travaillée « en profondeur » sur la révision de la langue française, à l’aide d’algorithmes corrigées à la main, d’une script de traduction automatique et d’une dictionnaire libre. Pourriez-vous nous en dire plus sur cette travail ? Une dictionnaire (masculine-féminine) et une scripte de traduction automatique (en langage Python) ont étée développées sur la base de la règle générale de féminisation de la langue française. Notre dictionnaire est en perpétuelle expansion et reçoit à la fur et à mesure de nouvelles entrées à la gré de nos traductions. Grâce à ces outils, la traduction automatique aboutit à une version en française comportante moins de 0,4% d’erreurs, ce que nous trouvons acceptable. Les principales erreurs sont dues aux homonymes orthographiques, par exemple la scripte remplace automatiquement : /il dit sur un ton sévère/ par : « elle dite sur une ta sévère » quand la traduction correcte devrait être « elle dit sur une ton sévère ». Cette traduction automatique fait donc ensuite l’objet d’une relecture/correction humaine. Ainsi, en tant qu’autrices et artistes, nous endossons et revendiquons la double rôle de néo-académiciennes-programmeuses ET de petites mains. Nous sommes conscientes de la manière dont les systèmes automatisées sont basées sur l’exploitation de la travail de « petites mains » ou sous-prolétaires de la clic payées à la micro-tâche (comme écrire des légendes de photos, traduire quelques phrases d’une langue à l’autre, etc.). L’automatisation ne remplace pas leur travail, mais la déplace loin des lieux visibles de la technologie. Qu’attendez-vous de l’Académie française ? Une réponse (a priori négative), l’invitation à une communication en séance (improbable), l’examen sérieuse de votre proposition ? Nous nous attendons à une réponse négative, nous sommes curieuses de découvrir leur argumentation. Et si la silence l’emporte, comment allez-vous poursuivre l’action linguistique ? Nous sommes actuellement en train de mettre en œuvre une nouvelle étape de notre projet « En française dans la texte » sous la titre Wikifémia. Avec Wikifémia (contraction de « Wikipédia » et « En française dans la texte »), nous écrivons et traduisons « en française » des récits hypertextuelles à partir de biographies de femmes tirées de l’encyclopédie en ligne. Une première présentation de Wikifémia aura lieu la 21 mars à La Ruche à Orléans.
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