Marsatac, à Marseille les 21, 22, 27 et 28 septembre, à l’abbaye Saint-Victor (3, rue de l’abbaye), au Cabaret aléatoire (Friche de la Belle de Mai, 41, rue Jobin), place de Lenche (quartier du Vieux-Port) et Esplanade Saint-Jean J4 (au bout du quai du Vieux Port). Avec Pierre Henry, Nathan Fake, GusGus, Swayzak, Modeselektor, Apparat, Thomas Schumacher, Toolshed, Tigerpicks, Mos Def, The Dead 60’s, The Cinematic Orchestra, Le Peuple de l’Herbe, The Divine Comedy...
 
Peaches dans ses œuvres, l’an dernier à Marseille. © DR
< 21'09'07 >
Marsatac sur la brèche
Il y a deux ans, on a bien cru que c’en était fini du festival marseillais Marsatac. A quelques jours de la manifestation, le Dock des Suds, où elle devait se dérouler, prenait feu, menaçant l’existence même d’un festival poissard, abonné aux galères (annulation en 2002 après quatre heures pour cause de tempête). Sauvé in extremis, il n’a depuis fait qu’enfoncer le clou défricheur et transgenre, comme si chaque édition était la dernière. Né dans l’effervescence hip-hop des années 90, rapidement ouvert à l’electro puis au rock, Marsatac entame cette neuvième édition (21-22 et 28-29 septembre) sur un programme gonflé à l’abbaye Saint-Victor : la « Messe de Liverpool » et « Une Tour de Babel » du père de l’électro-acoustique, Pierre Henry. C’est le genre de contrepied qu’affectionne le festival, qui investit cette année quatre lieux pour quatre soirées (jusqu’au petit matin). Au programme notamment, une spéciale Manchester (avec le rock bodybuildé de Kill The Young et les mavericks nu-rave Tigerpicks, samedi 22), un plateau orienté rock pluriel, jetant Divine Comedy (date unique en France) au milieu des vilains Dead 60’s, du barnum Architecture in Helsinki et des vétérans electro-rock Young Gods (le 28). On fréquentera plutôt à la même heure la scène Pharo pour danser au son de Swayzak ou Nathan Fake, avant clôture samedi 29 sur une soirée à dominante rap, avec Mos Def et The Cinematic Orchestra en tête d’affiche. Et évidemment, en sus de la quarantaine d’artistes programmés, une kyrielle de DJs et VJs à découvrir. Piqûre de rappel avec ces images d’une déambulation lors de l’édition 2006.
Ryoichi Kurokawa, le naturaliste numérique
Feu le sorcier de la musique concrète Pierre Henry M.I.A. fait son cinoche en première française au F.A.M.E. L’émoi EMA Clermont 2020, le court du jour 4 : « Acid Rain », un rêve de rave Sortez ! Deerhoof, Magnetic Man, Earth, Menace Ruine, InFiné... To My Boy, sa pop de synthèse Sous la plage 
|
