Les oreilles écarquillées : rétrospective du concours Phonurgia Nova 2007 présentée le 18/01 à 16h par Daniel Deshays et Marc Jacquin dans le cadre de « La semaine du son » à l’Ircam/Centre Pompidou, Salle Stravinsky, place Georges Pompidou, Paris 4e. Entrée libre.
Le concours Phonurgia Nova à l’honneur à l’Ircam est retransmis en ligne sur Transradio. © DR
< 18'01'08 >
Toutes oreilles écarquillées à l’Ircam
Grâce à « La semaine du son », rendez-vous plus ou moins instauré depuis 2003 à Paris et en régions, colloques, conférences et séances d’écoutes se multiplient. Preuve s’il en est d’une vraie diversité du sonore, riche d’une palette qui va du documentaire à l’abstraction musicale. A la croisée des genres et non-genres, de l’académisme et de l’expérimental, l’équipe Phonurgia propose aux Parisiens la séance d’écoute « Les oreilles écarquillées ». Ça se passe à l’Ircam, haut lieu monastique de l’invention sonore, pour y découvrir en léger différé une sélection des lauréats de la dernière édition du concours radiophonique Phonurgia Nova qui se tient traditionnellement chaque été en Arles. « Une occasion rare d’entendre des productions d’une facture sophistiquée dans un large éventail esthétique », nous promet-on. En présence de Daniel Deshays, président du jury de l’édition 2007, et de son fondateur Marc Jacquin, le rendez-vous propose les œuvres de Bernadette Johnson, Jean-Philippe Scellier, Antje Vowinckel, Gilles Aubry et Léonore Mercier, qui tous, engagés dans une direction globalement hors du sens et des mots au profit de trajectoires plus musicales, témoignent d’une diversité accrue. Un constat presque embarrassant pour l’organisation puisque le jury n’a pu déterminer un vainqueur cette année-là, célébrant donc deux seconds prix ex-aequo, soit « La Chambre du malade » de l’Helvète Bernadette Johnson et « Sur le chemin » du Français Jean-Philippe Scellier. Gilles Aubry, un autre Suisse mais résidant à Berlin, retient particulièrement notre attention : prenant appui sur des enregistrements effectués dans des cours d’immeubles berlinois, il compose une œuvre volontiers électroacoustique, fort dédouanée de la stricte rigueur de l’exercice radiophonique traditionnel. Le 18 janvier, à l’Ircam, les œuvres sont données sous forme d’extraits, sauf celles de Bernadette Johnson et Léonore Mercier, dont les formats n’excédent pas dix minutes. Mais pour aller plus loin, quelques écoutes de tout cela, et bien plus encore, sur la plate-forme de diffusion Transradio.
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