< 18'11'10 >
Ana Vocera’ Saison 7 épisode 4’ La chienne du goulag’ PLM & PLP
TRANSANA MIX 02
Who are the mystery girls ? / NEW YORK DOLLS [P] [N]
Hard / BREAKAGE ft NEWHAM GENERAL [N]
In Monte Oliveti / CARLO GESUALDO [N]
Quand je suis au fond de toi / finalement je me promène et je vois tranchées et vallons épars s’enchaîner doucement le long de nous. Je peux marteler du talon / ma hanche reste déambulante sur toutes lisières autorisées et définissables. J’ai la limite spatiale de mes organes. Leur métacroissance s’accélère sous le lapement attentif de ta langue. Mais demeure le seuil que toute voracité ne peut percer qu’au risque d’un démembrement conséquent. Alors je profite du paysage / laisse le vent revenir dans l’orifice situé au-dessus / fais semblant de me perdre / te laisse rire quand je glisse sur cette flaque de boue laiteuse / brasse toutes herbes alentours / arrache tes cheveux involontairement. Oui je les mange. Façon de te dire pardon. Tendre. Gifle-moi que je me réveille. Diable Foutre.
Dis quelque chose. Dis quelque chose. Moi je vais te dire. Dis quelque chose. Alors fais. Suffit pas d’avoir des idées si tu ne sais pas les formuler. Si tu n’agis pas en fonction. Ouvre ta bouche ou j’y mets la main et j’en extirpe le peu de philosophie survivante. Le vrai. Ou le rien. Dis ?
../ au profond de toi ../ quand je tends le bras ../ que je le lance en éclaireur ../ que chaque doigt se jette en torche dedans toi. Les perspectives deviennent outrechangeantes. Des rayons lumineux qui fourmillent au bout des empreintes brouillées. On est dans l’ordre du divinatoire. Si être aveugle c’est toucher le surnaturel alors – oui– cette pénétration est devenue occulte. Mets une table ronde / des cierges qui font pleuvoir des gouttelettes de cire livide / cinq chattes illuminées qui murmurent un rituel infantile : tu apercevras la sensation de ce moment.
Car je ne vois rien de ce que je sens / alors que ma main entière est en toi / et que ton périnée dessine un bracelet si parfait autour de mon poignet / il y a que toi qui vois. Ah ça y est. Tu dis. Mais quoi ? Précise. Affirme. Même des erreurs. De la pure contradiction. Tu pues le cynisme des chiennes agre/dépre-ssives. Éloigne-toi de ces pré-quadras suicidaires / ne fais pas d’enfants Lexomyl. Il n’est pas question de faire sortir une nouvelle compensation vide / mais de faire rentrer le plein. Courage. Affirme / dessine d’autres cercles autour de moi.
Je suis devenue pénétrante / Ana Phallique. C’est un moment de joie érectile ! Et tu veux que j’aille plus loin / juste pour capter l’échelon où la souffrance remplace la jouissance. On n’est pas arrivé(e)s ! Torches et fanfares chimiques ! C’est un instant historique. Je remercie tous ces doigts venus se joindre à nous. Tous ces poings dont la contraction révolutionnaire nous honorent. Merci ! Un vin d’honneur sera servi sitôt que nous aurons joui 666 fois. Que j’aurais choisi d’être pénétrée / Ana Vaginale. Que j’aurais choisi d’être en haut du podium unifié. Lucifer Mon cul. Je suis un homme ! Je suis une femme ! Je suis mon désir.
Dis oh ! Dis ah ! Dis macho mucho macho ! Dis oh ! Dis femmes ! Dis putes folles ! Dis hommes ! Dis enculés lâches ! Dis pédale merde ! Dis goudou intello mon cul ! Dis transcouilles molles ! Dis basta ! Dis ça va ! Hey ça va ! Ouais ça va dans les mosq’ et les gogues et les backrooms transformés en bunkers ! Je dis ce que je veux quand je veux où je veux ! Dis. Je te couvre. Vas-y ! C’est au bout de ton envie. Alors vas-y / dis ! Que de la gueule. Que de la gueule / veule pisseuse ! Que de la rienitude ……………………………………………………. MAIS MERDE !!! …………….…………………...... SORS !!! …….……………………….……………………….………………… …….………………………...………………..…….……………………….……… ……………….……………………….……………………….………………. .…….……………………….……………………….……………………….………… …………….………… ……...……….……………………….. ok pardon / ça va / reviens / j’ai dit / je m’excuse .………………. Je dis plus rien ……………………………… ……………. Toi parle si tu peux.
On continue à baiser ? On a deux bras, tu te souviens ? Dégage le truc Genre machin. C’est la mode. On a tous et toutes deux bras. Autant s’en servir et n’obéir qu’à la pulsion instantanée.
…………..
TRANSANA MIX 01
Watcha Gonna Do / SHYNE [P] [N]
Lento e Largo - Tranquillissimo / Symphonie N°3 / GORECKI [P] [N]
Illuminate Eliminate / MAYHEM [P] [N]
Les morveux vont voir Public Enemy derrière la laverie. Rebel with a pause et un BN fraise.
On passe les nouvelles zones à bout de bras. On atteint la seconde. Il n’y a qu’à chercher l’obscurité. Par la gauchère / c’est un ombilic cartilagineux qui se glisse soupir après soupir. Attends. Que je prenne le temps de poser mon souffle. Que je me concentre davantage sur lui / il est le moyen / de me déplacer hors-champ / de vriller autour de ces cinq gauchers. Lubrifie plus. Retire-toi d’un souffle.
../ enfonce en deux temps ../ laisse venir sur le tempo expiré.
Mes jets de morphine à répétition / je sens que je me disperse / que j’afflue. L’échelle à cran est tatouée sur ton avant poing adverse.
Franchis le premier ‘S’. Quand le second ‘S’ m’appartiendra, mords-moi la nuque / plus fort. Au ‘I’ suce-moi longuement le clitoris / avec plein de salive épaisse. Le ‘K’ vient dans mon ombre et tu dois m’avertir / je ne sais pas si je pourrai aller plus loin / tu es presque entièrement en moi. Le ‘O’ et tu dois oublier mes cris / j’ai voulu aller là / mais embrasse-moi avec amour. Juste ça.
Le ‘L’ est englouti. Si tu écartais les bras en signe de joie. C’est moi que tu noierais. Mais là c’est ton nom qui est en moi. Tu m’as laissé avaler / usurper cette équivalence. Tu as laissé faire hein ? Je recrache quand ? Et surtout quoi ? Une échelle de Jacob gorgée de fluides ?
Ne bouge plus. Ne bouge surtout plus. Attends. J’ai peur de ce que tu seras devenu(e) quand tu retourneras dehors. Pour ‘Ana’ c’est déjà trop tard. Au fond / sors / ils savent. Ils halètent.
Glisse ton bras + le reste / vers autre part.
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UTERUS
The Loss And Curse Of Reverence / EMPEROR [P] [N]
Bonkers (Doorly remix) / DIZZIE RASCAL & ARMAND VAN HELDEN [N]
Sailing / CHRISTOPHER CROSS [P] [N]
Pleure ça te fera du bien. Manuel, même si même ça transformera rien. Même ce prénom est altéré. Tu n’as jamais eu le sens de la synchronicité / des existences analogiques. Tu t’es toujours bloqué(e) sur une dénomination commune et constante.
Quoi ? ../ oui / poste tes larmes sur ton mur. Un peu de ‘I likisme’ ça fera exister ta plainte un peu plus longtemps. Je sais pas moi / organisez une flash mob de pleureur(e)s à la Place Forte. Flagellez-vous au son de Lady Gaga. Pleure c’est ça / c’est toujours ça que je n’éjaculerai pas. Lady Gaga non plus. Ah tu sais pas ? Lady Gaga. Elle jouit pas. Comme Despentes. Comme Houellebecq. Ces insoumis du Parthénon. Mais hey ça va ! / ça va !
Laisse faire. Laisse le feu prendre. Pleure là. Mouille ici. Et revendique partout.
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FIN DE LA SAISON 07 – ANA VOCERA / LA PLACE FORTE - EMOSMOS
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ana vocera
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