Les liens du geek, sélection hebdo, dispensables, futiles, invraisemblables..., tirés de la mailing list « Lien du jour ».
Projet réseau par excellence, Bubble propose des bulles à remplir pour remodeler notre environnement publicitaire. © DR
< 01'03'10 >
Attention, un geek peut en cacher un autre !
(pop’geek) Ils sont la conscience azimutée du Net. Les geeks ont l’œil pour débusquer les arnaques technos et redresser les torts numériques. La sélection du meilleur de la net-culture élaborée avec la complicité des spécialistes du Lien du jour pointe par exemple le racisme ordinaire à la SNCF et s’amuse de voir qu’un ours utilisé dans les forums pour parer à la pédophilie se paye la Une d’un quotidien polonais qui croyait illustrer les JO… Bref, le geek est une vigie du Net, mais ça ne l’empêche pas de se gondoler sur d’autres petites choses plus anecdotiques, comme… le bacon, Chatroulette ou encore la couette avec gants incorporés. Carnet rose chez Mendeleïev Il n’y a pas qu’Internet qui soit dangereux. Dans les TER de Midi-Pyrénées, la Sncf alertait contre les… Roumains : « Ces dernières semaines des soucis ont été rencontrés avec des Roumains. En effet de nombreux vols de bagages ont été constatés… » Une jolie « boulette » qui a obligé l’entreprise publique à présenter des excuses. Bulle, boucle, louche Dans la rue, le métro, les dos de kiosques, la publicité manque d’interactivité. Le public les subit sans pouvoir réagir. Depuis 2002, the Bubble Project permet d’imprimer des bulles de texte géantes à coller sur les affiches. Ne reste plus alors qu’à remplir les bulles et poster une photo du résultat sur Flickr. Parce que tout le monde a droit à son heure de gloire, sur chaque t-shirt vendu par Joytshirt, il y a le croquis d’un célèbre inconnu. Une fois qu’on a acheté un t-shirt, on peut à son tour envoyer sa photographie pour qu’elle figure sur un autre t-shirt à vendre. Dans un registre un peu moins contraignant, on peut s’autofictionnaliser en mettant sa sa bobine sur « Romance novel yourself ». En deux clics vous voilà le héros d’un roman à l’eau rose acclamé par le « New York Times ». La musique du site est assez insupportable, on recommande de couper le son. Les phishers, ces hackers qui tentent de récupérer les mots de passe pour pirater vos comptes sur Internet, utilisent des noms de domaine et des e-mails qui inspirent confiance. Le site Shady URL propose exactement l’inverse : créer une URL louche pour n’importe quelle adresse web, et voilà comment poptronics est renommé « myspace of sex ». Toujours en réaction à des usages courants, le site PleaseRobMe (venez me cambrioler s’il vous plaît) répertorie quant à lui les Twits de toutes les personnes qui annoncent partir de chez eux sur leur compte Twitter. Ça leur apprendra… Bonhomme de mème Pedobear, le pervers favori du Net, continue son bonhomme de mème. Pour ceux qui ne connaissent pas la bête, conçue pour moquer les pédophiles ou alerter sur des contenus limites sur le forum d’images 4chan, voici un excellent guide d’introduction sur urlesque. Pedobear, donc, un ours pédophile qui aime les petites filles, a été retrouvé dans un journal polonais en tant que mascotte officielle des Jeux olympiques de Vancouver. Joli coup ! Indispensables gadgets Pour s’envoyer en l’air : le magnifique MartinJetPack, pour avoir l’air d’une mouche géante (et bruyante) : Pour être heureux au lit : la couette avec des gants incorporées, pour ceux qui en ont assez d’avoir froid aux bras quand ils bouquinent.
L’exemplaire Claude Closky
« Fluidités : l’humain qui vient » expose les confins du vivant au Fresnoy Sur les traces du point G dans « Mon Lapin Quotidien » (2018) En voiture, Papillote ! Alt-porn, le X en version Y Maman, y a un algorithme sous mon lit ! 36 trucs pour faire passer les fêtes sur tablette et smartphone Protéger les enfants, qu’ils disent... Sous, contre ou alter, la culture du mème en Papillote |