« So Blonde », capture d’écran du jeu d’aventures de Wizarbox, plutôt très attendu... © DR
< 28'08'07 >
Exclu : « So Blonde » dévoile sa 2D old school
Tout juste rentrés de la Games Convention de Leipzig, le plus gros rendez-vous européen du jeu vidéo (185 000 visiteurs ce week-end et quelque 500 exposants, tous venus tâter le salon qui monte, après la déconfiture de l’E3), Wizarbox a accueilli poptronics dans ses locaux en banlieue parisienne. Les créateurs du jeu français le plus anachronique (mais pas le moins attendu) de l’automne dévoilent quelques secrets de fabrication de « So Blonde ». Sur le papier, rien de révolutionnaire : un jeu en 2D où une adolescente américaine naufragée se réveille sur une île infestée de pirates, des siècles en arrière (en apparence). Pourtant, une certaine catégorie de gamers guette impatiemment sa sortie (prévue pour novembre) : « So Blonde » rejoint en effet les rangs clairsemés des jeux d’aventure point’n click (pointer-et-cliquer), nommés ainsi car le joueur y déplace le personnage à l’écran en cliquant sur les éléments du décor. Le genre a souffert du passage à l’an 2000 : à l’ère de la 3D à tout-va et des effets spéciaux dans tous les coins, il ne semblait plus y avoir de place pour ces jeux d’un autre temps. Quelques-unes des séries phares du point’n click des années 1990 aux millions d’exemplaires vendus, comme « Monkey Island » de LucasArts, ont tenté de franchir le millénaire en trois dimensions, avec plus ou moins de réussite. Charles Cecil, le créateur des « Chevaliers de Baphomet », saga best-seller, avait même déclaré le genre mort. Mais depuis quelques années, d’autres ont repris le flambeau et des succès commerciaux comme « Runaway » (développé par l’Espagnol Pendulo Studios), ont redonné de l’espoir aux hordes de fans nourries à l’humour incompréhensible des jeux LucasArts (« Day of the Tentacle », « Sam & Max », « Monkey Island »…). Au milieu de la poignée de jeux point’n click annoncés pour les prochains mois, « So Blonde » attire l’attention : c’est le premier jeu du studio français Wizarbox, il revendique un humour à la « Monkey Island » (les amateurs jugeront) et surtout, l’histoire est signée Steve Ince, le scénariste des « Chevaliers de Baphomet ». C’est le game designer de « So Blonde » qui a reçu poptronics pour en parler et y jouer... (durée 4 mn)
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