Première visualisation en 3D de l’explosion d’une supernova, celle de Cassiopée, par la Nasa.
Près de 300 ans après son explosion, Cassiopée n’en finit pas de mourir, belle comme un astre. © NASA/CXC/MIT/T.Delaney et al
< 08'01'09 >
Explosion de Cassiopée, la mort en beauté d’une étoile
Ce n’est pas la dernière réalisation d’un VJ branché, mais une visualisation en 3D de l’explosion de Cassiopée, il y a 330 années, que vient de révéler la Nasa. Sa créatrice, Tracey DeLaney, astrophysicienne au MIT, l’a présentée à la rencontre annuelle de l’American Astronomical Society, qui vient de s’achever en Californie : « Il ne s’agit pas d’un rendu artistique : les données sont bien là. » « Nous avons toujours cherché à savoir comment ces morceaux que nous observions en deux dimensions s’imbriquaient ensemble dans le monde réel. Dorénavant, nous pouvons nous le représenter grâce à cet hologramme des débris de supernova », explique Tracey DeLaney. Ce qu’on voit à l’écran reproduit en effet le rendu de la masse de neutrons qui a succédé à l’explosion de Cassiopée A, rémanent d’une supernova survenue en 1572 et observée par l’astronome Tycho Brahé. Le code couleur donne quelques indications : en jaune, l’argon et le silicium visibles aux rayons X optiques et infrarouges, en rouge, les débris les plus froids repérés à l’infrarouge, en vert, le fer observé aux rayons X et en bleu, la vague d’explosions rendue visible par les rayons X. Une supernova est le résultat de l’explosion d’une étoile qui, en quelques secondes, explose et projette dans l’espace une partie de sa matière à des vitesses prodigieuses. A une telle quantité d’énergie que son rayonnement peut occulter celui d’une galaxie. De tous les phénomènes célestes, c’est le plus violent. Cassiopée A, située dans la constellation du même nom, à quelque 10.000 années-lumière de la Terre, est l’une des plus jeunes supernovae jamais observées dans la Voie Lactée.
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