« Vladimir Vissotsky ou le vol arrêté », d’après le livre de Marina Vlady ; conception théâtrale et mise en scène Jean-Luc Tardieu, du 14/12 au 10/01 au Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis, bd de la Chapelle, Paris 10e.
Guillaume-en-Egypte copine pour Vladimir et Marina
Dissident et rebelle en son pays, l’Union soviétique, Vladimir Vissotsky, poète, écrivain, chanteur et acteur, a longtemps été la vraie voix des peuples de l’URSS, l’écho sonore de leurs colères, de leurs indignations
étouffées. Interdit de publication de son vivant, sa voix passait cependant dans tout le pays, de bandes magnétiques en bandes magnétiques, sous le manteau des amateurs qui l’ont fait connaître malgré la censure. Acteur phare du Théâtre de la Taganka, il est l’image de l’homme qui n’a jamais accepté la compromission. En 1980, il meurt, à 42 ans. C’est un immense choc dans tout le pays et son enterrement est suivi par plus d’un million de personnes. Marina Vlady, sa compagne pendant douze ans, après avoir publié le livre éponyme (éditions Fayard), le raconte et le chante sur scène.
Il faut qu’on parle, naturellement !
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