L’air de rien, elle a tout changé. Susan Kare, pionnière de l’icône pixellisée des premiers ordinateurs pour Apple, mais aussi des signes graphiques qu’on utilise tous les jours sans forcément y faire attention, est à l’honneur du Musée de l’imprimerie et de la communication graphique de Lyon. Nicolas Frespech nous emmène dans les méandres d’« Icônes by Susan Kare » avec sa tinyletter Papillote, spéciale signes, favicons, émoticônes et autres smileys.

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Un sachet de Papillotes (goût 🍎) inspiré par la très chouette exposition « Icônes by Susan Kare » au Musée de l’imprimerie et de la communication graphique de Lyon. Bonus été 2022, ton cahier d’activités !

🍬🎨💋 Les icônes créées par la designeuse graphique Susan Kare ont intégré notre patrimoine culturel immatériel : faciles à imprimer, à dessiner et à imiter, elles ont conquis les regards de millions de personnes. La première rétrospective qui est consacrée à cette pionnière de l’iconographie à Lyon jusqu’au 18 septembre, « Icônes by Susan Kare » en profite pour « mettre en lumière le travail des femmes dans les industries graphiques ».

Susan Kare (en 2004). © Ann Rhoney

Happy Macintosh on Orange Gradient, par Susan Kare, icône conçue pour la société Apple. © DR

Vue de l’exposition « Icônes by Susan Kare » à Lyon. © DR

🍬💣🗑️ Avec elle, nous sommes tou-te-s des Monsieur-Madame Jourdain de l’icône, explique Francetvinfo à propos de l’Américaine, née en 1954 : « La poubelle, la montre, la main ou encore la petite bombe qui indique un problème, c’est elle ! »

Floppy Disk on Blue, par Susan Kare pour Apple. © DR

Unhappy Macintosh on Blue, par Susan Kare pour Apple. © DR

Control Panel on Gray, de Susan Kare pour Apple. © DR

🍬🖊️ 32X32 Entrés dans la collection du Moma, 29 dessins tirés de ses carnets, où ont été prototypées ses icônes.

🍬🤑 19X19 Le musée new-yorkais a aussi fait l’acquisition en 2016 du premier set d’émojis réalisés par Shigetaka Kurita pour le compte de l’entreprise japonaise de télécoms DOCOMO en 1999.

🍬📒 « Notes on Icons and Design », une passionnante conférence de Susan Kare où elle revient sur sa façon de travailler pour Apple ou Pinterest, à la bibliothèque publique de San Francisco en 2019.

🍬🔵 L’âge d’or du pixel art, selon Wikipédia, c’est le début des années 1990, quand « la représentation des sphères est un défi bien connu des pixel-artistes ». D’autres ressources incroyables par ici.

De la difficulté à concevoir des sphères en pixels. © Capture écran

🍬📘 En 2014, « Libération » interviewait l’artiste contemporain chinois Xu Bing sur « Une histoire sans mots », son roman entièrement écrit en pictogrammes. Où il raconte avoir voulu « écrire le premier livre qui ne nécessiterait pas de traduction ».

🍬🐕🐄 L’histoire du chienvache, bien avant la licorne, un autre animal fantasmagorique qui a fait les délices d’Apple, comme le raconte Stephen Hackett dans « The History of Clarus the Dogcow » (spéciale dédi à Célia !).

🍬💽 « L’arrivée de l’informatique, puis de l’écriture numérique, est une véritable révolution », explique l’anthropologue et linguiste Clarisse Herrenschmidt dans ce podcast de France Culture de 2014, autour de de son livre « Les trois écritures, langue, nombre, code » (2007).

🍬🕵️ Tiens et au fait, comment a été déchiffrée la pierre de Rosette, ancêtre du code ?

🍬🎁💋 Une interview avec Susan Kare de 2008 pour le magazine américain « Salon », où elle parle des cadeaux virtuels qu’elle a dessinés pour Facebook : « Give us a (virtual) kiss ».

🍬🖌️ « Logogrammes » une pratique inventée en 1962 par Christian Dotremont, écrivain et artiste belge (1922-1979).

🍬⬛ « RÉPARTITION ALÉATOIRE DE 40 000 CARRÉS, 50% NOIR, 50% BRUN » (1961) François Morellet.

🍬🍑 Victoire ! L’émoji pêche aura toujours l’air d’un cul et autres ressources pour être incollable sur les émojis.

🍬😀 Faute de frappe ou fouille archéo ? Le premier smiley de l’histoire daterait de 1648 ?.

Quelques petites idées d’activités pour un été iconique !

🍬🖍️ On fait des activités proposées dans le (super) livret de l’expo, si vous ne l’avez pas en papier, il est téléchargeable ici.

🍬🖼️ On réalise sa favicon en quelques clics.

🍬🇪🇬 Et si on jouait à « traduire » son prénom en hiéroglyphes ? Et saurais-tu décoder ce cartouche ?

🍬🖨️ On imprime en 3D (on se fait un charm ! ) la Pierre de Rosette mise à disposition par le British Museum !

🍬🧵 Et si on envisageait une détox numérique en s’adonnant au point de croix ?

🍬💄💋 On décore ses cartes postales virtuelles de tendres baisers.

🍬🎮 On se fait une petite partie de « La vie est belle »…

🍬😐 …ou de « Face Maker » (1983).

🍬💃🏽🕺🍹Alors on danse ? Revivez l’année 1984, année de naissance du Macintosh, en musique avec une playliste du Musée conçue pour l’expo.

Et toi, tu peux traduire ton prénom ou ton nom en émoji ?

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Et en bonus 🎁 :

🎐« Qu’attendons-nous exactement de nos émojis  ? Qu’ils deviennent un langage visuel comme un catalogue illustré et infini de notre univers  ? Ou qu’ils ne soient que de malicieuses ponctuations de texte  ? » Quand le « New Yorker » pose des questions essentielles et vertigineuses…

🐱Est-ce le futur des émojis ? Des interfaces neuronales en oreilles de chat ? Le collectif japonais Neurowear imagine des prothèses bizarres.

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nicolas frespech