Piratage du dernier tome des aventures d’Harry Potter avant sa sortie aux Etats-Unis le 20 juillet.
La couverture américaine du dernier tome d’Harry Potter. © DR
< 19'07'07 >
Harry Potter contre les méchants pirates

Non content d’être le sorcier le plus vendu au monde, voilà qu’Harry Potter et ses ayant-droits ne supportent plus l’information : le site Techcrunch, observateur des tendances du Web 2.0, annonce avoir reçu ce 19 juillet de l’éditeur américain des livres de J.K. Rowlands une mise en demeure exigeant le retrait « séance tenante » des « éléments qui violent la propriété privée ». En l’occurrence un billet intitulé « Le dernier tome d’Harry Potter est disponible sur BitTorrent », paru le 18 juillet sur le site (et sa version française).

La faute de Techcrunch est énorme, pensez, il a simplement indiqué qu’avant même la sortie aux Etats-Unis du septième (et dernier) tome des aventures du jeune Harry, ce vendredi 20 juillet à minuit, on en trouvait des pages et des pages sur l’Internet… Ce qu’ont fait les médias officiels type USA Today ou le le Washington Post

Halte là, c’est de l’incitation au piratage, estiment les avocats de Scholastic. Pourtant, le billet incriminé prenait des pincettes : « Il est important de préciser que le piratage n’est pas le seul fait d’un “fan avec un peu de volonté” mais aussi de personnes malintentionnées parfois même des personnes impliquées dans la distribution ou l’édition du produit qui cherchent à nuire au produit. Bien évidemment cela est totalement illégal. » Et Techcrunch, à la différence de USA Today, ne précisait même pas sur quel site de bitTorrent (les échanges de fichiers, pas tous illégaux donc, sur l’Internet) on pouvait trouver les pages du livre en PDF.

Le livre ne paraîtra pas avant le 26 octobre en France, ce qui laisse tout loisir aux fans français de savoir, en lisant les forums anglophones, si oui ou non Harry Potter meurt à l’issue de ce septième volume. Certains se préparent à un sevrage d’Internet, tel ce Français, en réaction à l’article fouillé de 01net sur le sujet, qui écrit : « Triste nouvelle que celle de ce piratage, car il va notamment y avoir des internautes malintentionnés pour révéler la fin. Je vais donc devoir ne plus consulter Internet pendant quelque temps. »

Sur le site ThePirateBay, les absolutistes suédois du téléchargement gratuit (et donc parfois illégal), les fichiers intitulés « Harry Potter and the Deathly Hallows » (Harry Potter et les Reliques de la mort) sont légion, à la veille de la sortie officielle. Mais les internautes s’interrogent sur l’authenticité du livre photographié : s’agit-il bien de la prose de J.K. Rowling ? L’un en doute puisque les 100 premières pages ne sont pas « du genre Rowling », l’autre certifie qu’il s’agit bien du dernier tome et regrette de ne pouvoir discuter de la fin avec d’autres pour mieux garder le suspense. J. K. Rowling s’est fendue d’un appel aux vrais fans de Potter sur son site pour qu’ils ferment les yeux et les oreilles à toutes ces « désinformations concernant l’intrigue » des 7èmes aventures du binoclard de service.

Poptronics la donnerait bien, cette fin, mais encore aurait-il fallu avoir le courage de déchiffrer les photos des pages du livre (qui en compte 784 !!!!). Au fond, Harry, comme les livres qui content ses aventures, a perdu son charme d’apprenti-sorcier sans prétention...

annick rivoire 

votre email :

email du destinataire :

message :

< 1 > commentaire
écrit le < 21'07'07 > par < alka opk selzer.fr >
Surtout étonnant de voir que dans le numéro VI, la thématique du livre:FILM est bien celle de la censure, d’un ministére de l’enseignement omnipotent et d’un retour à l’ordre noir. Que Harry meurt ou pas, (sisi il meurt puisque le tome 7 sera le dernier !! mais nonnon il ne meurt pas puisqu’on t’as dit que ce serait le dernier PAR ECRIT mais pas EN FILM) c’est l’histoire sempiternelle du diable qui se mort la queue. Pourquoi toujours autant de bipartiste dans les réglements de compte ? et voilà, on est pour ou contre, c’est repartit !!! on nous refait le coup de macdo contre burgerking - triste !!! et puis cette puissance marketing à la sarko qui retourne un mal donné pour un buzz... réussi !