« Situation : critique, les nouvelles revues d’art contemporain », le 23/10 à 20h au Couvent des Cordeliers, dans le cadre de l’exposition « Pression à froid », 15, rue de l’École de Médecine, Paris 6e, M° Odéon.
Ebauche du système graphique de poptronics, un travail réalisé en amont de la création du site par Toffe, le directeur artistique du site. © DR
< 23'10'07 >
Situation critique, poptronics à table

C’est un agenda un peu particulier, puisque poptronics en est partie prenante… En parler ou pas ? La question s’est posée (faire sa pub ou bien tenter d’informer ?), comme s’était posée celle de participer à cette table ronde intitulée « Situation : critique, les nouvelles revues d’art contemporain ».

Parce que poptronics n’est pas vraiment une revue, et ne revendique pas d’emblée une position critique, tout au plus une fonction de filtre subjectif dans le flux d’informations qui nous assomme parfois. Néanmoins, le présupposé de nouvelles formes critiques qui accompagneraient les nouvelles formes d’art nous intéresse. D’autant que cette conférence est organisée en guise de point final à « Pression à froid », l’exposition d’une semaine réunissant 13 jeunes commissaires et 13 jeunes artistes contemporains, issus pour les premiers du master « l’art contemporain et son exposition » de la Sorbonne et des Beaux-Arts de Paris, au Couvent des Cordeliers (que poptronics n’a pas vue donc ne peut logiquement rien en dire, sinon qu’elle s’inscrit en satellite de la Fiac et « copie » la façon d’envisager l’art de la biennale de Lyon). Et puis, présenter poptronics, son projet, sa façon d’aborder de biais la culture (on enlève la capitale à Culture, on concentre ses efforts sur ce qui sort du moule, ce qui n’est pas dans la lumière et les canons du marketing de la création contemporaine, on pense « pratiques culturelles » plutôt que « produit culturel »), n’a rien de scandaleux…

Pas plus que discuter de cuisine arty avec les représentants de Fresh Théorie (le collectif qui tente de rafraîchir la critique en publiant et en organisant des soirées à la fondation Ricard, notamment), Particules (un gratuit exigeant), Mouvement, les Inrocks, 20/27, Trouble et lacritique.org, seul autre média électronique de la table ronde. Peut-être la promesse d’offrir au moins au public un panorama des « singularités et du pluralisme » des pratiques auquel convient les deux organisatrices, Judith Lavagna et Isabelle Le Normand. « Nous faisons délibérément le choix d’inviter plusieurs auteurs de revues très différentes : nous serons assez nombreux pour dresser un paysage actuel - quoique subjectif – tout en prenant en compte son héritage historique. »

Et puis, argument massue qui emporte définitivement l’adhésion, après la table ronde, la fête de finissage… A tout à l’heure ?

votre email :

email du destinataire :

message :