Pop’live
, la nouvelle rubrique de poptronics, fait le tour des concerts et soirées parisiens à ne pas rater pour la quinzaine à venir, de Iron & Wine jusqu’à Evil Moisture.
Yann Tambour et sa kora aux commandes de Thee, Stranded Horse, au Café de la danse le 21/01. © DR
< 18'01'08 >
Sortez ! Le meilleur des lives parisiens
On mettra ça sur l’effet conjugué de l’hiver et du porte-monnaie rincé par les fêtes, la deuxième quinzaine de janvier est plutôt calme sur le front des concerts (que poptronics a décidé de vous servir régulièrement sur un plateau, façon agenda des lives). Hormis les week-ends aux choix cornéliens, comme par exemple ce soir : plutôt rock avec la soirée Moshi Moshi à la Flèche d’Or, où l’on pourra voir les frétillants The Mae Shi ? Expérimental classe avec The Ex aux Instants Chavirés ? Electro en tout genre avec Brodinski et Chloé à l’Elysée Montmartre (soirée Panik) ? Ou encore psychédélisme à la française au Point Ephémère, avec une soirée construite autour de la compilation « Voyage », tout juste sortie sur le label de Romain Turzi, Pan European Recordings ? Heavy Trash, le side-project de Jon Spencer (le 27 à la Maroquinerie), mis à part, les amateurs de guitares primitives pourront continuer leur hibernation. Cette quinzaine sera beaucoup plus remplie pour les amateurs de songwriting, qui seront tous demain au Divan du Monde pour écouter Iron & Wine (c’est complet), mené par le très chevelu et très barbu Sam Beam. Avec sa sœur et ses deux camarades, il présentera l’ample « The Shepherd’s Dog », troisième album sorti en septembre, où le groupe abandonne sa veine strictement lo-fi pour une pop toute d’harmonies vocales et de guitares en bois. Lundi, direction le Café de la Danse et l’étrange folk à la kora de Thee, Stranded Horse, ex-Encre (on y revient), à moins que vous n’ayez réservé de longue date une place pour Cat Power au Bataclan (c’est complet aussi) qui fêtera la sortie au matin de « Jukebox », son nouvel album de reprises. L’ambient folk de la perle norvégienne Silje Nes devrait saisir la Flèche d’Or le 26 (on en reparlera aussi), avant le retour de Natasha Khan et de ses Bat for Lashes au même endroit le 29. Mais on pourra opter pour le concert événement de Tom Paxton, légende vivante (71 ans au compteur) du folk américain (il a joué avec tout le monde) à la Pomme d’Eve, petit lieu situé vers le Panthéon. Le lendemain, non, nous n’irons pas subir les assauts goth de Christian Death à la Locomotive, mais plutôt suivre Fink, le songwriter de Ninja Tune, au Trabendo, dont chaque concert parisien fait un tabac. Petit début d’année pour les amoureux du beat et des folles nuits, on relèvera la présence désormais familière de Jeff Mills au Rex (le 19) et le même soir, l’invitation lancée par le Paris Paris à l’équipe du Name Festival, dont nous vous disions tout le bien possible ici l’automne dernier. Le 26, bonne occasion de découvrir le Social Club, tout beau tout nouveau, avec le live d’Extrawelt, dont on aime beaucoup les premiers efforts (dans le registre techno augmentée). Et les amateurs de musiques expérimentales « intelligentes » découvriront le 25 à la Géode, le dialogue épatant (en tout cas sur le papier) entre Geir Jenssen alias Biosphere, petit maître de l’électro « ambient » et les poèmes vidéo du géant Egbert Mittelstadt. Ou retourneront au Placard Headphone Festival, le lendemain, avec entre autres les fous furieux d’Evil Moisture (la moisissure diabolique, tout un programme).
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