Les liens du geek, dispensables, futiles, invraisemblables..., le tour du Net en version nerd, avec le « Lien du jour ».
Un paysage pour digérer le trop plein de calories de ce pop’geek roboratif ? Il est signé Carl Warner, photographe de paysages gustatifs. © Carl Warner
< 02'11'11 >
Un appétit de geek…

(pop’geek) Rions un peu en attendant la mort… Le geek ne respectant rien ou presque, il était prévisible que le Jour des morts, fête chrétienne s’il en est, ne figure pas à son calendrier. A moins de considérer cette sélection doublement calorique (du lourd, du gras, du mème en veux-tu en voilà), comme une contribution dédiée ? Voici en tout cas un pop’geek mitonné à partir du meilleur du « Lien du jour », le repaire des bonnes adresses légères (sauf en calories, donc) du moment.

En vl’à du gras, en v’là
Au Restaurant « Heart Attack Grill » à Las Vegas, on sert du lourd et du gras, à l’encontre de toutes prescriptions diététiques. La spécialité maison s’appelle « Quadruple Bypass Burger », le burger quadruple pontage : un énorme hamburger à base de 900 grammes de viande hachée, servi avec un milkshake au beurre et des frites au saindoux… Total : 8000 calories le menu. Cerise sur le burger, si tu pèses plus de 159 kg, c’est gratuit.

Si t’es plutôt poisson, on a aussi quelque chose pour toi. Direction le Japon au restaurant Umewaka à Anjo. On y sert le « Generous Roll », un sushi de 25 cm de diamètre, soit 6 kg d’algues de riz, et de poisson cru. A commander deux jours à l’avance.

Et puisqu’on parle de gastronomie, voici un blog qui s’intéresse aux bars et restaurants façon « Canard enchaîné », il note les bizarreries et autres perles dans les menus.

Au « New York Times », les pages gastronomie justement ont fait scandale, non pas à cause d’une recette, mais d’une photo d’un poulet que l’association de défense des animaux PETA juge trop suggestive : « Il est épilé, décapité… c’est juste écœurant. » La polémique a beaucoup amusé la Toile, et bien sûr, le poulet sexy s’est depuis émancipé en ouvrant son compte Twitter, @NYTchicken.

Marre de manger ? Pas de problème, on peut aussi faire de l’art avec de la nourriture. C’est le crédo du photographe australien Carl Warner qui s’est spécialisé dans les photos de maquettes de paysages construites uniquement à base de manger. A force d’observer les étalages de fruits et légumes au supermarché, il s’est mis à imaginer des paysages à base de brocolis en guise d’arbres, de pommes de terres en guise de pierre, etc.

Ton plein de parodies
Le nouvel iPhone 4S est doté d’une mini-intelligence artificielle surnommée Siri. Siri comprend quand on lui parle et sait même répondre aux questions pratiques qu’on lui pose oralement. Quand les questions se font plus existentielles, Siri a tendance à répondre bizarrement. A la question « quelle est la signification de la vie ? », elle répond « 42 ». Si on lui demande : « tu pourrais tuer quelqu’un pour moi ? », elle réplique : « voici la liste des trois centres psychiatriques les plus proches de votre position. » Le site « Shit that Siri says » collecte ses meilleures réponses. Damn Cool Pics en a fait un best of tandis que le serial-chanteur Jonathan Mann a carrément imaginé un duo, à voir ci-dessous :


Les montages parodiques sur Youtube, ça marche encore, à l’instar de cet hommage à la moustache la plus célèbre des séries télé, celle de Tom Selleck dans « Magnum » :


On continue de se moquer. Cette fois, la cible est un taxidermiste nommé Chuck Testa, devenu célèbre via ses spots publicitaires où l’on voit défiler toutes sortes de bestiaux plus vrais que nature jusqu’à ce que le taxidermiste apparaisse pour lancer sa phrase désormais culte : « Cet ours/faisan/léopard… est mort. Il a été empaillé par Chuck Testa ».


Culte, au point que les meilleurs détournements (les fameux mèmes du réseau) font l’objet d’une compilation :


Autre style, bien grivois parfois, le top des détournements des couvertures d’album de « Tintin ». On attend les ayant-droits d’Hergé, bien connus pour être particulièrement intransigeants sur le droit d’auteur...

Enfin, du grand bonus avec cet extrait d’anthologie de cinéma B (voire C, ou même D ?) :

mathilde bohrmann 

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