Une somme très multimédia et fort documentée sur la nouvelle forme d’écriture de l’information en ligne, celle qui fait rêver les journalistes de demain, le webdocu. C’est le mémoire d’Emiland Guillerme, étudiant au Celsa. A voir ci-contre.
L’interface multimédia du mémoire sur les webdocumentaires d’Emiland Guillerme, étudiant en journalisme. © DR
< 30'09'09 >
Le webdocu au scanner

(pop’sur’le’feu) Le webdocumentaire est-il l’avenir de l’information électronique ? Ce graal suprême pour tous les journalistes du réseau (ceux qu’un article du « Monde » avait rapidement appelés les « forçats de l’info » cet été, déclenchant une jolie polémique) est observé à la loupe par tous les éditeurs et encore très sous-représenté sur les sites Internet. La faute à son prix de revient notamment, qui exige un budget de production parfois hors de portée des sites pure players par exemple. Au tout récent Visa pour l’image de Perpignan, le festival du photojournalisme, pour la première fois la profession a reconnu et primé ce format spécifique de narration journalistique, adapté au média Internet. Sous la présidence de Samuel Bollendorff (L’Œil public), le premier prix du concours du webdocumentaire lancé par RFI et France 24 a été décerné à « Le corps incarcéré », un récit collectif mis en ligne sur Lemonde.fr, à propos de la vie carcérale et son effet sur les corps des détenus des prisons françaises.

Emiland Guillerme, étudiant en journalisme de 26 ans, en deuxième année de master au Celsa, en a fait son sujet d’études, après un long séjour aux Etats-Unis, le pays où, dit-il, son « immersion dans les médias américains (lui) a permis d’observer l’avance qu’ils ont dans ce domaine ». Réalisé avec Prezi l’outil de présentation qui ringardise définitivement Powerpoint (le programme de Microsoft qui fait la joie de tout conférencier qui se respecte), son enquête sur le webdocumentaire est de si grande qualité qu’on aurait tort d’en priver les pop’internautes ! Elle permet notamment de faire le point sur un genre en pleine ébullition. Accessoirement, elle lui a également permis de décrocher son premier job chez Capa où il travaille pour les rubriques net de l’émission « l’Effet Papillon » (sur Canal +). Et, ajoute-t-il, « je travaille à côté sur un projet modeste de webdocumentaire sur un photographe ». Si en plus il est modeste...

Mode d’emploi : un peu de patience en attendant que le document charge une fois qu’on a cliqué sur le bouton « play », puis on navigue à la souris.

annick rivoire 

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