

En ces temps de confinement généralisé, à défaut de se dégourdir les gambettes, s’aérer les neurones est une nécessité absolue. Poptronics a donc décidé de poursuivre la mise en ligne des archives vidéo de « Je veux savoir », le festival des savoirs partagés proposé par Pierre Giner, Poptronics et Trafik, en octobre 2019 au Quai des savoirs à Toulouse, avec la complicité du CNRS, de l’INA et du CNES.
Parce que ces interviews de physiciens, mathématiciens, chimistes, artistes, auteur-e-s, designers, sont une ressource pour non seulement s’occuper l’esprit mais aussi réfléchir ensemble, quoiqu’à distance, à l’importance de la science, de la recherche, de la culture et de l’art dans un monde en plein effondrement.
On commence avec l’artiste, chercheur et recycleur en chef Benjamin Gaulon, dont les propos sur le hacking créatif des technologies, les zombies médias et la résistance à l’obsolescence programmée résonnent d’autant plus en ces temps d’interruption de la machine à produire toujours plus de biens de consommation…
Benjamin Gaulon (qu’on avait déjà croisé l’an passé pour son projet de NØ School Nevers) s’est prêté au jeu de « Je veux savoir » en répondant à la question : « À quoi ça sert de faire de l’art avec des déchets électroniques ? »
Benjamin Gaulon : « Le hacking créatif trouve de nouvelles formes contre l’obsolescence des technos »
La grande catastrophe sanitaire qui nous occupe pourra-t-elle accélérer la prise de conscience nécessaire sur l’autre catastrophe, climatique celle-là ? Au cœur des centaines de questions recueillies par Poptronics pour « Je veux savoir », qu’elles émanent d’enfants ou d’adultes, beaucoup concernent la pollution.
Alexandra Ter Halle, chargée de recherche au Laboratoire des interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP, CNRS, université Toulouse III Paul Sabatier), a mené l’une des toutes premières recherches dans la mer des Sargasses sur les nanoplastiques, ces particules invisibles à l’œil nu qui sont bien présentes dans l’océan. La mer des Sargasses, c’est le petit nom donné à l’un des gyres océaniques, ces zones d’accumulation de plastique qu’on appelle le septième continent. Alexandra Ter Halle répond à la question : « Y aura-t-il un jour plus de plastique que de poissons dans les océans ? »
Alexandra Ter Halle : « Et si les nanoplastiques sortaient des océans ? »
Et pour prendre un peu de recul, échappons à la pesanteur terrestre pour sonder les mystères de l’Univers. Le cosmologiste Jean-Christophe Hamilton a eu la redoutable mission de répondre à la question : « C’est quoi la matière noire ? » Le directeur de recherche CNRS au Laboratoire astroparticule et cosmologie (APC, université Paris Diderot, CNRS) explique comment, depuis qu’on a découvert l’existence de la matière noire, la communauté scientifique a échafaudé puis bien des hypothèses, sans vraiment beaucoup avancer sur la question.
Jean-Christophe Hamilton : « On ne sait toujours pas grand chose de la matière noire »
Retrouver l’archive (en cours) de « Je veux savoir »
![]() |

Papillote infuse un brin de permaculture dans le jeu, l’art et les réseaux
Panser la planète (archives « Je veux savoir »)
Anna Dumitriu, collectionneuse de bactéries
« Je veux savoir », le libre échange de la parole
Papillote à l’âge du Faire
Benjamin Gaulon, NØ proviseur de la NØ School Nevers, à la question
Le bonheur, la mort, la religion et le code (archives live « Je veux savoir »)
Embarquement pour l’espace (archives « Je veux savoir »)

Art Orienté Objet : « J’ai ressenti dans mon corps la nature très vive du cheval »
Papillote infuse un brin de permaculture dans le jeu, l’art et les réseaux
« Clubbing » au Grand Palais immersif : alors on danse !
David Guez « expérimente sans attendre » avec les éditions L