« On dirait que tu serais Barack Obama et moi je fais John McCain, d’acc ? » Dans la série rions un peu avec les élections américaines en ce 11 septembre, le site folduscandidate, qui part d’un postulat simple : nous rêvons tous d’être président. Et comme les américains n’ont pas eu la chance d’avoir Gérard Lenorman pour le leur chanter, ils se débrouillent avec les moyens du bord. Alors si vous aussi vous rêvez de prendre le contrôle et de tirer les ficelles, ou si, sur un mode moins mythomane, vous voulez simplement vous amuser avec les grands de ce monde, des doigts en nombre suffisant, une aisance ordinaire dans le maniement du ciseau et un peu de colle devraient faire l’affaire.

Pour cela il suffit de suivre à la lettre les instructions du site, qui propose de construire des poupées de papier à l’effigie des candidats à la présidentielle américaine. Le procédé est simple : choisissez votre candidat préféré (ou sa femme, ou... Hillary Clinton pour ceux qui n’auraient pas tout suivi ou qui auraient des regrets), téléchargez le patron en PDF, imprimez-le, pliez, coupez, collez, le tour est joué.

Mode d’emploi pour construire sa poupée Obama :

Ensuite, sortez couverts et enfilez vos plus belles marionnettes à doigts : libre à vous d’inventer le scénario, d’organiser des débats dans la cuisine ou dans la baignoire, de faire monter les candidats à cheval ou de les cloner façon domino. Et surtout n’oubliez pas d’envoyer vos vidéos et vos photos au site folduscandidate, qui les mettra en ligne sur ses comptes Youtube et Flickr dédiés.

Ce site, on le doit à Adi Marom, un étudiant et designer new-yorkais, qui s’est inspiré d’un séjour au Japon pour créer, dit-il, « un projet qui rapproche quelque chose d’aussi japonais que l’origami et quelque chose d’aussi américain que cette passionnante course présidentielle ». Décidément, après le succès participatif des versions suédées très do it yourself de Michel Gondry, la vogue du loisir créatif viral est sans limites.

A deux sur une balançoire, le premier qui craque... rendez-vous en janvier 2009 :

julie girard