Dernier épisode de la saison 2 d’Ana Vocera pour le meilleur et pour le peer. P2P, newsgroups, cul binaire, cul véner, rien ne s’échappe, tout t’est donné, à décoder ainsi :

[P] pour Peer to Peer. [N] pour Newsgroup. Chaque data média citée est disponible à la vente comme à l’échange. En ligne. Ou hors ligne. Tu te la procures par tout moyen nécessaire et celui dont tu as les moyens. Nourris toi tant que tu as faim. Partageons avant que la nuit tombe.

© DR
< 19'11'08 >
Saison 2 épisode 4’ Pour le meilleur et pour le peer

Je n’achèterai ni ne téléchargerai illégalement les artistes suivants :

ETIENNE DAHO, CHRISTOPHE MAE, KERY JAMES, SINIK, FRANCIS CABREL, PATRICK BRUEL, JEAN-JACQUES GOLDMAN, JENIFER, STANISLAS, RAPHAEL, M POKORA, KEREN ANN, THOMAS DUTRONC, EDDY MITCHELL, ISABELLE BOULAY, MAXIME LE FORESTIER, MARTIN SOLVEIG, MARC LAVOINE, CALOGERO, GERARD DARMON, PASCAL OBISPO, JACOB DEVARRIEUX, ELIE SEMOUN, ALAIN BASHUNG, BERNARD LAVILLIERS, RACHID TAHA, BOB SINCLAR, PSY 4 DE LA RIME, ABD AL MALIK, ANIS, ANDRE MANOUKIAN, CHARLES AZNAVOUR, ALAIN SOUCHON, MADEMOISELLE K, SOPRANO, ARTHUR H, BB BRUNES, LIANE FOLY, EMMANUELLE SEIGNER, RIDAN, RENAN LUCE, ZITA SWOON, JOHNNY HALLYDAY, EMPYR, KENZA FARAH, SHINE, CAMARO, DIAM’S, RENAUD, ROMANE CERDA, CALI ET LA GRANDE SOPHIE.

La liste noire.

Qu’ils bouffent tous leur merde avant que nous bouffions les nôtres et n’usions de la moindre fraude pour prélever tout ou partie de leur œuvre d’art. Le public qui paye sa place, hurle : « C’est tout ce que tu as à me donner sale imposteur ! »

Boycottons le moindre décibel, la moindre image, le moindre bit de ces commis de la culture dirigée sinon suicidée. Ou mieux : téléchargeons-les à outrance [P] et diffusons tous azimuts. Sur tous les canaux. Ils infantilisent et ferment le réseau ? Ouvrons les vannes USB de l’échange extrême ! Hack Back !

Un artiste dont on a tout cédé, un artiste que l’on n’écoute plus, que l’on ne veut plus voir, est un artiste mort.
Sabordons tous les caténaires culturels et recréons la diffusion ouverte et libre.

Note : ceci est la copie d’un spam que j’ai reçu contenant le message et le logo affiché.
Le mail de contact est : usb@maxmafia.tk. Je doute qu’il soit valide...

— 

Je suis une amateure. Le professionnalisme amène à la suffisance. Et je ne suis jamais rassasiée. Historiquement affamée. Je suis une amateure. Et je vibre tant que je peux. Comme dit de moi Vincent, le dealer de toujours, je me jette en pâture à tout ce qui bouge. Encore. Je monnaye mes services. Je donne du surplus d’amour quand le vice n’est asservi par aucune répugnance. C’est gratuit. C’est open source. C’est open hole. Je suis une amateure. Le luxe est dans la chair. Ni chez la Putman ni chez le Lambert. Je suis une amateure. J’oublie toujours mon texte. C’est le public qui me le souffle. J’ai bon cœur. Ma moite est mon oreille. J’essaie de tout voir. Médiocre « créateur de richesse » qui pleurniche sur CNN et refuse à s’accuser de fautes irréparables. A s’auto-flageller à coup de crise et de génocide alimentaire. Médiocre « citoyen moyen » qui pleurniche sur France Inter et ne remonte pas les échafauds mentaux. Pas autrement. Je paie pour que tu me voles plus encore angélique trader, divin banquier. Et je ne hurle pas au scandale. Je ne hurle pas à l’infamie. Car le supermarché c’est toujours mieux que le goulag. Car le crédit est toujours plus porteur que la cellule sensorielle. La misère professionnelle c’est bien assez pour les nègres modernes. J’ai honte. D’être une escale de vos CB anesthésiées. D’être un élément de procuration. D’être de vos mondes virtuels. J’ai lu votre corps hier dans la rue par terre. Sans sursauts de ligne. Sans teaser ni Ardisson. J’ai honte de respirer sans peine.

L’ultragauche de roman de gare est sous les verrous. Les minableux de chez SUD ou les tutus rougeots de la LCR sont satisfaits. MAM a un orgasme. Lagarde s’inquiète pour la couleur de son chemisier. Les chroniqueurs font de bons mots. Laurent Joffrin se croit encore de gauche. Plénel réinvente les presses universitaires. Cassel retourne à sa bourgeoise. Et le cancer socialiste perdure. Vous vous grevez. Vous vous sloganisez. Vous vous subissez. Et mes cuisses droguées s’écartèlent pour oublier. Rien qu’un autre slogan de plus : Nous sommes méprisables.

Et 1. Je me fais mal.

Et 2. Je sublime la sensation de ma vie.

Et 3. L’acide me rend totale.

Vous êtes beaux. Drôles. Sympas. La pub le dit. Totalement.

— 

J’aime quand tu te colles à moi. Jusqu’au matin. Que nos respirations se croisent. Et que chacun s’infiltre dans l’odeur de l’autre. C’est une douceur que soutiennent les romanciers communs et pourtant elle existe et elle sauve de la mort des foules. Quand j’ai décidé de céder mon désir, j’ai su où je pénétrais. Car le viol était de mes précédents. Alors c’était une fois de plus. Dans l’absolu tournant. J’ai choisi que cela serait de la poésie faite objet. Et ce fut un objet modélisé outil par nécessité. Détourné arme par agilité. Il est toujours temps de peindre ton drapeau blanc en drapeau noir. Et de chanter la prime internationale de ton cul. Un poing dressé c’est une immensité fictive. Le lent fist fuck que tu insinueras au milieu de notre dialogue carnivore. Il n’y a que la chaleur de l’arme pour décider du sort des casernes industrielles. Il n’y que l’orgie des amazones faites missiles pour sauver les populations embrigadées. Ta langue est une cartouche. Ta langue est une bite casquée. Ta langue pue la poudre froide et elle me dégoûte. Mais je suce ta langue. Et la maladie qui s’y inscrit. Comme vu à la télé. Je suis si petite en face de toi. Partageons nos sangs de mères grises. Puis dégageons l’horizon technicolor. Partageons le sentiment de l’instant. Puis envahissons la Pologne catholique. Partageons nos imaginaires sans nom. Et faisons de nous-mêmes le seul dieu vivant. La seule stratégie révolutionnaire. Partageons la matière et faisons de nos labyrinthes, l’universel. Mélangeons nos mâchoires et revendiquons notre victoire.
Je t’aime. Maintenant je peux mourir au combat. Et refaire corps avec la poésie des tranchées dont je n’aurais jamais dû m’éloigner. Que l’illusion ne puisse jamais t’étouffer.

— 

Fin de la deuxième et avant-dernière saison. Dénoncez ou crevez.

— 
Tags : peer to peer, usenet, solarseek, emule, newsleecher, the anarchist cookbook, usb

ana vocera 

votre email :

email du destinataire :

message :

< 2 > commentaires
écrit le < 19'11'08 > par < ana LAW ana.com >
je prends la pause pdt deux semaines. Je reviens mercredi 3 décembre pour 4 ultimes critiques. Après je vous laisse à votre mélodie intime. J’ai de la musique à faire. ana V-
écrit le < 20'11'08 > par < robert.d 5L6 hotmail.com >
ah bravo ana, l’amour que j’ai pour toi m’a coûté mon couple !