« Machines spectaculaires, marionnettes, robots et autres inter-acteurs », exposition du 28/04 au 9/05, du lundi au vendredi de 9h à 12h au Moulin des Tricoteries, Le Favril (59).
Zaven Paré, pionnier de la marionnette électronique, en résidence il y a 2 mois au moulin des Tricoteries. © DR
< 29'04'08 >
Ainsi font, font, font les petits robots

Pour devenir artiste, passer par la case Robocop... C’est l’idée pas si farfelue que l’Ecole régionale supérieure d’expressions plastiques (ERSEP) de Tourcoing, a creusée, avec l’aide du Centre des écritures contemporaines et numériques (CECN) de Mons (Belgique) pour aboutir à l’exposition « Machines spectaculaires, marionnettes, robots et autres inter-acteurs », du lundi 28 avril au 9 mai. « Nous avons imaginé cette collaboration transfrontalière entre artistes professionnels et étudiants d’écoles d’art autour des enjeux de l’art robotique et la réalisation de pièces avec inter-acteurs, pendant 3 semaines », explique Benoît Ménéboo, enseignant aux Beaux-Arts et co-directeur de la Chambre d’eau. L’association gère le moulin des Tricoteries, dans le Nord, en pleine campagne, à Favril, un lieu réhabilité pour diffuser de l’art dans un contexte hyperlocal.

Après un atelier à Technocité à Mons, puis à Tourcoing, autour de Zaven Paré, figure de l’art robotique, la troisième étape du projet consiste à exposer les œuvres réalisées. « Ce workshop avant tout pédagogique a permis de sensibiliser les étudiants à l’élaboration d’un logiciel de programmation, première étape dans l’enseignement de l’art numérique », explique Martial Chmiélina, professeur en ingénierie. Zaven Paré, artiste-chercheur français, pionnier de la marionnette électronique et inventeur de nombreuses interfaces (mécaniques, optiques, électriques ou électroniques), a parlé de son travail et aidé les apprentis-artistes à la réalisation de dix pièces interactives, pas forcément les plus spectaculaires qui soient (on y repère quelques robots à trois pattes), manière de développer l’imaginaire. Parce qu’« il est important de pérenniser l’alliance scénographie/numérique, dit Martial Chmiélina, l’année prochaine, l’expérience sera reconduite avec trois écoles des Beaux-Arts du Nord. »

Zaven Paré met en scène ses premières marionnettes à Calarts (1999) :

valérie nescop 

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