Papillotes, un bouquet de liens sur l’histoire de l’art mouvementée et émotionnelle de nos rapports à la machine, l’automate, le robot et aujourd’hui, l’IA, concocté par Carla Marand, chercheuse en histoire de l’art au Centre d’histoire de Science Po.
Coupe du Turc mécanique selon Joseph Racknitz, avec la position supposée (mais fausse) de l’opérateur. © Humboldt University Library - Domaine public
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Cybernétique en papillotes

Cette édition de Papillotes, le sachet de liens à déguster sans modération, est consacrée à l’histoire de l’art mouvementée et émotionnelle de nos rapports à la machine, l’automate, le robot et aujourd’hui, l’IA. A l’invitation de Nicolas Frespech pour l’ensba de Lyon, Carla Marand, chercheuse en histoire de l’art au Centre d’histoire de Science Po, concocte cette rétrospective cyberbutineuse.

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Carla Marand est doctorante en histoire de l’art au Centre d’histoire de Sciences Po depuis 2020. Sa thèse analyse l’évolution de l’expression émotionnelle à partir des œuvres d’art contemporain qui impliquent des intelligences artificielles (IA). Elle nous offre un sachet de cyberpapillotes, suite à sa conférence donnée à l’ensba Lyon en mars dernier.

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🇬🇷 🤖 Le premier robot ? Le géant de bronze de la mythologie grecque Talos était fait de bronze, raconte pour TedEd Adrienne Mayor.

« The Greek myth of Talos », Adrienne Mayor, épisode 1 :

♟️ Le Turc mécanique est l’une des plus célèbres illusions d’automate. Il a été conçu par Wolfgang von Kempelen pour la cour de l’impératrice Marie-Thérèse en 1769.

« Le joueur d’échecs », film muet réalisé par Raymond Bernard, 1927, extrait :

📕 « L’Ève future », roman de Villiers de l’Isle-Adam, 1886.

🌃 « Metropolis », film réalisé par Fritz Lang, 1927.

« Metropolis », extrait (musique Richard White) :

🤖 La cybernétique telle que définie par Albert Ducrocq dans « Répondez Monsieur X », le 29 novembre 1958. Dans cette archive de l’Ina, il parle de machines qui « peuvent se gouverner par elles-mêmes ».

🖌️ « Méta-matics », les sculptures « qui peignent » de Jean Tinguely, 1959.

En guise d’exergue, cette invite accueillait le visiteur à la galerie Iris Clert à Paris : « VENEZ créer VOUS-MÊME avec fougue, fureur, ou élégance, VOTRE peinture avec LES MÉTA-MATICS de TINGUELY, LES SCULPTURES QUI PEIGNENT. »

🌀 « CYSP 1 », pour Cybernétique-Spatiodynamique, de Nicolas Schöffer, 1956. Cette sculpture est dotée de capteurs réagissant aux variations de son, d’intensité lumineuse et de couleur.

« CYSP 1 », au Grand Palais dans l’exposition « Artistes et Robots » (2018) :

🥲 « Co(AI)xitence » est une installation vidéo de Justine Emard, avec Mirai Moriyama & Alter, robot développé par Ishiguro Lab de l’université d’Osaka et Ikegami Lab de l’université de Tokyo, en 2017.

« Co(AI)xistence », Justine Emard, extrait, 2017 :

😐 Le photographe et réalisateur Max Aguilera-Hellweg a été recruté pour discuter à Hong Kong avec Sophia, androïde de Hanson Robotics, dans le cadre du programme de recherche lovingAI, sur l’interaction homme-robot. Il a réalisé le film « Test n°9 », en 2017.

🪞 « Black Mirror : Metalhead », un épisode aux chiens méchants réalisé par David Slade en 2017.

« Black Mirror : Metalhead », bande-annonce Netflix :

❤️ 🦾 « All is full of Love », par Björk, clip de Chris Cunningham, 1999 :

🧠 Dans le cadre de l’exposition « Les Origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle » en 2020, Laurent Grasso a imaginé « ARTIFICIALIS », une œuvre qui « interroge la notion d’exploration au travers de nouveaux outils, capables de révéler un monde invisible, auquel nous n’avions pas accès jusqu’à présent ».

« ARTIFICIALIS - Laurent Grasso, Making of », un film de Heinz Peter Schwerfel, 2020 :

🏴 « Black Flags », William Forsythe, à la Kunsthalle de Lipsiusbau, à Dresde, 2014 :

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Sachet mis en émojis par Nicolas Frespech.

Les archives de Papillote sur Poptronics.

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